Le président du NOCK, Kipchoge Keino, a estimé que les allégations proférées sur cette chaîne relevaient d'un stratagème visant à perturber la préparation des athlètes kényans pour les JO de Londres."Nos athlètes connaissent parfaitement les conséquences liées à l'usage du dopage.Il serait d'ailleurs souhaitable de se rappeler que nous avons récupéré une médaille d'or aux JO après qu'un autre sportif eut été convaincu de dopage", a déclaré Keino.Rashid Ramzi, le Marocain devenu Bahreïni, double champion du monde du 800 m et du 1500 m en 2005, l'avait emporté sur 1500 m aux Jeux de Pékin en 2008 devant le Kényan Azbel Kiprop, sacré champion olympique a posteriori.Ouverture d'une enquête"Nous travaillons étroitement avec l'Agence mondiale antidopage (AMA) pour sensibiliser les athlètes. Nous avons même invité l'AMA à venir chez nous, afin qu'ils sachent qu'ils peuvent librement pratiquer leurs contrôles en dehors des compétitions sur nos athlètes", a poursuivi Keino.La chaîne ARD avait fait le lien entre certains athlètes de fond kényans et, selon elle, "des médecins spécialisés dans le dopage sanguin, une pratique galopante non seulement chez les meilleurs coureurs du pays mais également chez d'autres athlètes étrangers" qui s'entraînent dans ses régions de haute altitude.Le président de la Fédération kényane d'athlétisme (AK), Isaiah Kiplagat, a annoncé l'ouverture d'une enquête contre ces allégations, qu'il considère comme une attaque vicieuse contre l'honnêteté des athlètes.