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La lutte antidopage dans les starting-blocks

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a donné son approbation au laboratoire antidopage de Londres, qui sera chargé des contrôles durant les Jeux Olympiques de Londres. Les organisateurs ont l'objectif de contrôler un athlète sur deux, avec l'automaticité pour tous les médaillés. 6000 contrôles devraient être réalisés durant la quinzaine.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les prélèvements d'urine arrivent scellés au laboratoire antidopage

C'est l'un des aspects rituels des épreuves. Comme avant chaque événement planétaire, la lutte antidopage est présentée comme l'une des priorités majeures. Londres ne fait pas exception. Les organisateurs ont l'ambition de contrôler un athlète sur deux, et de contrôler tous les médaillés durant les 15 jours. "Les athlètes qui se dopent doivent savoir qu'il y a une grande chance qu'ils soient contrôlés cet été et que tout ce qui est possible scientifiquement sera fait pour s'assurer que leurs efforts pour tricher soient mis au jour par les experts du laboratoire", explique le président de l'Agence mondiale antidopage, John Fahey, dans un communiqué.

Son institution vient de donner son approbation au laboratoire londonien qui oeuvrera cet été. Installé dans un site appartenant au géant de l'industrie pharmaceutique, GlaxoSmithKline, il devra effectuer plus de 6000 contrôles durant les compétitions. Les échantillons seront traités en journée mais aussi la nuit, avec l'aide notamment de 150 laborantins hautement qualifiés du King's College de Londres.

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