"Nous sommes concentrés exclusivement sur Boston", a martelé Scott Blackmun, son directeur général lors d'une conférence de presse téléphonique après la réunion trimestrielle du conseil d'administration de l'Usoc. "Nous n'avons pas discuté avec Los Angeles, Washington ou San Francisco pour savoir s'ils pourraient être prêts", a-t-il poursuivi en référence aux trois autres villes qui étaient canadidates pour défendre les chances des Etats-Unis. "Boston est notre partenaire", a insisté M. Blackmun. Les dirigeants de l'Usoc ont toutefois reconnu qu'ils n'étaient pas "satisfaits des chiffres révélés par les sondages d'opinion" au sein de la population de Boston. "Je crois qu'actuellement, on doit être proche de 45% de la population favorable, nous voulons voir une progression et le plus tôt sera le mieux", a expliqué Larry Probst, le président de l'Usoc."Il faudrait qu'on atteigne rapidement les 50% et qu'on soit dans les 60% en 2017 lorsque le CIO décidera de la ville organisatrice", a-t-il poursuivi. Les responsables de la candidature de Boston-2024 ont dévoilé devant l'Usoc une nouvelle mouture de leur projet qui s'attache en particulier à répondre aux inquiétudes de la population sur le financement du projet. "Il y a eu énormément de progrès", s'est félicité M. Probst. "Ce projet est très enthousiasmant, il faut qu'on trouve ce qu'on peut faire pour aider Boston", a-t-il conclu. L'Usoc avait préféré en janvier, à la surprise générale, Boston, qui n'a jamais organisé d'événements sportifs de grande ampleur, à Los Angeles, Washington et San Francisco. La capitale du Massachusetts, réputée dans le monde entier pour ses universités, est en concurrence avec Rome, Hambourg (Allemagne), Paris et peut-être Budapest pour l'organisation des JO-2024. Les Etats-Unis n'ont plus accueilli les JO d'été depuis 1996 à Atlanta (Géorgie).