Cet article date de plus de douze ans.

Graffe, le poing déterminant

Anne-Caroline Graffe n’est pas aussi connue que Gwladys Epangue. Mais comme elle, elle est championne du monde de taekwondo. Et contrairement à elle, contrainte au forfait, elle est présente à Londres pour décrocher l’or olympique, dans la catégorie des plus de 73kg, aujourd'hui.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Depuis 2007, Anne-Caroline Graffe accumule les médailles d’or. En championnat de France, elle est donc invaincue depuis cinq ans. Sur le plan international, elle commence à avoir un sacré palmarès : en bronze par équipes comme en individuel aux championnats d’Europe 2008, en argent à l’Euro 2010, avant d’atteindre les sommets ensuite. En 2011, en Corée, pratiquement en même temps qu’Epangue, elle devenait championne du monde, battant à quelques secondes du terme du combat la Coréenne An Sae-Bom devant son public. Puis, elle obtenait le sacre planétaire universitaire en 2012, année où elle devient aussi championne d’Europe. A Londres.

A 27 ans, la Tahitienne de naissance aura donc une énorme pancarte dans le dos, où sera inscrit le mot "favorite". Scrutée, observée, elle a dû travailler pour ne voir sa technique de poings, l’un de ses points forts, neutralisée par ses rivales. Les JO, elle pensait, un temps, ne jamais les vivre. Ayant débuté dans ce sport à 11 ans, elle l’avait mis entre parenthèses durant deux années, à 18 ans, pour finir ses études et retrouver la motivation. Bien lui en a pris. A Londres, elle rêve de devenir la première championne olympique de taekwondo, pour faire mieux que Gwladys Epangue, Myriam Baverel ou Pascal Gentil, qui ont tous accédé au podium olympique dans une discipline qui n’a fait son apparition que depuis 2000.
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.