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Collet: "Pour l'instant, on s'adapte"

Confronté à des contretemps qui pénalisent le début de la préparation olympique de l'équipe de France de basket-ball à Pau, l'entraîneur Vincent Collet a dit "s'adapter" pour l'instant et espérer que "les choses vont rentrer dans l'ordre le plus vite possible".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Entre les absents sur blessures (Noah, Traoré), les retardataires  (Parker, Turiaf), les joueurs sans assurance (Batum), comme se déroule ce début  de préparation ?
"Le fait d'avoir une forte partie des entraînements non strappés et sans opposition nous permet de faire travailler tout le monde. On avait prévu de  faire comme ça car on n'a pas beaucoup de temps. Cela permet à Nicolas (Batum) de travailler au même titre que les autres mais c'est aussi voulu par la donnée  +espace-temps+. Le seul vrai stage que l'on a dans la préparation est celui de Pau et cela dure une semaine car ensuite les entraînement seront attachés à des matches et il n'y en aura pas beaucoup".
   
Vous allez donc vous appuyer sur les mêmes bases et les mêmes systèmes  que l'an passé ?
"Bien sûr. On l'avait déjà fait l'an passé et là encore plus. Avec le  premier groupe qui les a effectués et qui était constitué uniquement de joueurs  qui étaient là l'an passé, il y avait une vraie fluidité, ils se sont très vite retrouvés, on a +balayé+ et on a été au-delà de ce que j'espérais. On sentait  que les joueurs étaient à l'aise. On verra ce soir dans l'opposition. Mercredi  et jeudi, on se concentre sur l'attaque, vendredi on fera de la défense, on introduira la zone ce week-end, lundi et mardi de la révision pour mercredi  (prochain) être prêt à jouer. Il n'y a pas beaucoup de temps".
   

Y a-t-il une grande sérénité dans le groupe ?
"Non, il y a simplement une sérénité et surtout la volonté de faire face à la situation. Je ne peux pas ne pas être sensible à ce qui nous arrive, c'est  quand même une succession de difficultés. Je ne peux pas avoir autant répété après la médaille d'argent l'an passé qu'elle était due à la qualité et au  travail de notre groupe mais aussi à son investissement pour ne pas être  aujourd'hui sensibilisé au fait que ce soit plus compliqué pour rentrer dans le  travail. Pour l'instant, on s'adapte, on a trouvé des solutions qui vont nous aider à s'adapter mais il faudra à un moment donné qu'on puisse rentrer dans une autre phase de travail. Pour l'instant, pourquoi en parler car on ne sait  pas quand tout cela sera possible. J'aurais quand même préféré disposer de tout  le monde très vite et forcément c'est quelque chose qui a un moment donné peut  manquer".
   
Comment y remédier ?
"Il faudra trouver les moyens, les solutions pour masquer ce que l'on  aura pas pu acquérir par le travail collectif. On va se servir de l'expérience du groupe. Le fait d'avoir une ossature qui soit la même est forcément un  avantage pour compenser et on va utiliser la vidéo. Les entraînement strappés seront filmés comme ils l'étaient déjà et on va les utiliser un peu plus pour  très vite montrer aux joueurs ce qu'ils font et ce que l'on attend d'eux, corriger. J'espère que les choses vont rentrer dans l'ordre le plus vite  possible".
   

Y a-t-il encore des places à prendre dans le groupe ?
"Yakhouba (Diawara), qui sort d'une saison intéressante en Italie et a  un profil costaud, puissant, capable d'apporter de l'énergie, de l'intensité,  va être en concurrence prioritaire avec Charles (Kahudi) qui, à mes yeux, a  confirmé cette année ce qu'il avait montré à l'Euro l'an passé. Sur les postes  d'arrières, c'est la même chose. Derrière Tony (Parker), il y a deux places à  prendre, avec deux meneurs spécifiques, Andrew Albicy et Steed Tchicamboud, et  deux joueurs plus polyvalents, Fabien Causeur et Yannick Bokolo, avec des  registres offensifs et défensifs différents. Très honnêtement, on ne sait pas  encore".
   

 

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