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Cielo, torpilleur de Bleus

Il a explosé aux yeux du monde à Pékin en 2008, en devenant champion olympique du 50m nage libre, après avoir été en bronze sur 100m. Depuis, Cesar Cielo est devenu le maître incontesté du sprint mondial. Il débute les séries du 100m ce matin.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Son sourire franc, ses larmes, ont fait le tour du monde. A chacun de ses succès, Cesar Cielo affiche ce même visage, plein d’enthousiasme et de bonheur. En 2008 à Pékin, les larmes avaient coulé après avoir touché le premier en finale du 50m, devant les Français Amaury Leveaux et Alain Bernard. Un an après, les Français étaient encore derrière lui lors des Mondiaux à Rome, sur 100m (Alain Bernard et Frédérick Bousquet) et sur 50m (Frédérick Bousquet et Amaury Leveaux). Et si en 2011, il n’était sacré que sur 50m, Alain Bernard prenait la 3e place. Et si les larmes ont encore coulé, c’est qu’il était parvenu à participer de justesse à l’épreuve de Shanghaï, après son contrôle antidopage positif.

Ancien coéquipier d’entraînement de Fred Bousquet à l’université d’Auburn, il a décidé de séparer sa trajectoire de celle des Français en revenant s’entraîner au Brésil. Et si Alain Bernard et Bousquet ne seront plus là à Londres sur 50 et 100m, il pourrait encore trouver des Bleus sur son chemin. Yannick Agnel et Fabien Gilot ont pris le relais, et peuvent ambitionner un podium. Mais à 25 ans, poussé par la concurrence même dans son pays (avec Bruno Fratus), Cielo veut rester au sommet de l’Olympe, lui qui détient les records du monde du 50 et du 100m nage libre.

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