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Violences après la mort de Nahel : Anne Hidalgo "préoccupée" mais pas inquiète quant à d'éventuelles répercussions sur les Jeux de Paris 2024

Malgré les manifestations des derniers jours en France, la maire de Paris a confié, lundi, ne pas avoir d'inquiétude quant à la bonne tenue des Jeux olympiques en 2024.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 03/07/2023 16:18

Temps de lecture : 1min

Anne Hidalgo, maire de Paris, avec son adjoint aux Sports, Pierre Rabadan, et Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, le 3 juillet 2023. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Le fiasco de la Ligue des champions au Stade de France, épicentre des prochains Jeux olympiques à Paris, reste encore dans les mémoires. La maire de la ville, Anne Hidalgo, bien que "préoccupée" par les violences urbaines des derniers jours en France, n'a "pas d'inquiétude" quant à d'éventuelles répercussions sur les Jeux olympiques de 2024, a estimé son équipe, lundi 3 juillet.

Interrogée par la presse en marge d'une présentation du parcours de la flamme olympique dans la capitale, la maire de Paris a reconnu vouloir profiter de cette "opportunité extraordinaire pour porter une espérance", "dans un monde qui ne va pas bien, dans un pays qui montre des signes extrêmement inquiétants", a-t-elle reconnu.

"Nous serons au rendez-vous de la sécurité"

En 2008, pour les Jeux de Pékin, le passage de la flamme olympique à Paris avait été marqué par les manifestations des défenseurs du Tibet, obligeant finalement les organisateurs à interrompre le relais avant son terme en raison des échauffourées. "On a tous en tête le souvenir de choses qui ne s'étaient pas forcément bien passées, on travaille pour que cela apporte de la joie et de l'enthousiasme", a confié Anne Hidalgo.

"Notre pays a l'habitude d'accueillir les événements de façon optimale", a souligné son premier adjoint, Emmanuel Grégoire, prenant l'exemple du Tour de France qui "s'organise chaque année très bien. Le contexte social et sociétal est assez préoccupant, mais on est à un an des Jeux. Il ne faut pas confondre les échéances." L'adjoint aux sports de la mairie de Paris, Pierre Rabadan est "persuadé que d'ici les Jeux, on trouvera un climat social beaucoup plus apaisé. Nous serons au rendez-vous de la sécurité", a-t-il assuré.

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