Reportage JO de Paris 2024 : "La France a montré ce qu'elle a de plus beau", s'enthousiasme Charles Coste, doyen des médaillés olympiques français

La flamme olympique va s'éteindre dimanche, mais les JO de Paris 2024 auront "marqué l'air olympique", selon Charles Coste. À 100 ans, le médaillé en cyclisme aux Jeux de Londres en 1948 a suivi avec attention cette olympiade.
Article rédigé par Willy Moreau
Radio France
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Charles Coste, 100 ans, doyen des médaillés olympiques français. (WILLY MOREAU / RADIOFRANCE)

Les Jeux olympiques, c'est bientôt fini. Dimanche 11 août, la flamme va s’éteindre après deux semaines de compétition marquées par un record de médailles françaises et une grande ferveur populaire. Mais qu'en retient Charles Coste, le plus vieux médaillé olympique qui avait ému le monde en tendant la flamme olympique à Teddy Riner et Marie-José Pérec à la cérémonie d’ouverture ? Pour lui, ces JO de Paris sont une réussite.

Charles Coste a suivi avec assiduité, devant sa télévision, les épreuves des JO de Paris 2024. (WILLY MOREAU / RADIOFRANCE)

Il s'est rendu à l'épreuve de cyclisme sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines, mais c'est surtout bien installé dans son fauteuil, face à la télévision, que Charles Coste, 100 ans, a suivi assidûment ces deux semaines de compétition : "Tous les jours, tous les soirs." Il a apprécié les "très belles images" et les "grandes performances des Français".

"Parmi les épreuves qui m'ont marqué, il y a surtout le nageur Léon Marchand qui a quatre médailles."

Charles Coste, doyen des médaillés olympiques français

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Bien sûr, en tant qu'ancien champion olympique de cyclisme, il a regardé la course cycliste hommes et femmes : "Il y avait un public incroyable au Sacré-Cœur. Je n'ai jamais vu un public pareil au Sacré-Cœur. C'est très très bien !"

Charles Coste éteint la télévision. Petit tour dans la pièce à côté : l'ancien champion, qui marche désormais à l'aide d'un déambulateur, montre un tableau de médailles avec la Légion d’honneur à côté de sa médaille d’or olympique. "J'ai fait les Jeux olympiques à Londres en 1948, se souvient-il. C'étaient les premiers d'après-guerre." Il raconte que les Jeux n'avaient alors pas "le faste d'aujourd’hui". "Il n'y avait pas la télévision, déjà. Mes parents ont su que j'étais champion olympique le lendemain matin en lisant le journal", plaisante-t-il.

L'équipe de France de cyclisme sur piste en poursuite, médaillée d'or aux Jeux olympiques de Londres en 1948. (WILLY MOREAU / RADIOFRANCE)

Les vieux souvenirs remontent, lui qui a connu 24 Jeux olympiques d’été dans sa vie, avec une petite préférence pour "ces Jeux de 2024" qui "vont marquer l'ère olympique" : "La France a montré ce qu'elle a de plus beau : la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, le château de Versailles... Les Français ont découvert les Jeux olympiques parce que beaucoup ne connaissaient pas." Il conclut : "Ce que je souhaite, c'est que cet enthousiasme continue dans la vie publique."

Très sollicité par les médias français mais aussi japonais, anglais ou tchèques, Charles Coste va se reposer un peu, mais il compte suivre les Jeux paralympiques à la fin du mois d'août, en se rendant notamment au Stade de France.

Le doyen des médaillés français juge les JO de Paris, au micro de Willy Moreau

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