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Paris 2024 : plus de 3 000 logements étudiants réquisitionnés pour héberger le personnel des Jeux olympiques

Les étudiants logés dans les Crous qui prévoient de rester en région parisienne pendant la période des JO se verront "proposer un relogement dans une autre résidence", assure le ministère.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Une chambre de Crous, à Lyon, le 2 septembre 2022. (NICOLAS LIPONNE / HANS LUCAS / AFP)

Plus de 3 000 logements étudiants seront réquisitionnés en Ile-de-France lors des Jeux olympiques de Paris à l'été 2024 afin d'accueillir le personnel de l'événement, a annoncé jeudi 11 mai le ministère des Sports.

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"Le recensement effectué a d'ores et déjà permis d'identifier près de 18 000 places disponibles pendant les JO, dont environ 3 200 dans les Crous [Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires]", a affirmé le ministère. Il s'agit de loger "forces de sécurité, soignants, secouristes, chauffeurs d'autobus ou encore agents de sécurité privée".

Le ministère a précisé que tous les étudiants mettant leur chambre à disposition pendant les JO, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août 2024, seront assurés de retrouver un logement lors de la rentrée universitaire en septembre. Pour ceux qui prévoient de rester en région parisienne pendant cette période, ils se verront "proposer un relogement dans une autre résidence", assure le ministère.

L'Unef dénonce les réquisitions

Mercredi, un internaute avait publié sur Twitter une capture d'écran d'un e-mail envoyé par le Crous de Versailles avertissant que la résidence étudiante devrait être "vide de tout habitant à compter du 1er juillet 2024".

David Martinez, responsable de la communication du Cnous (Centre national des œuvres universitaires et scolaires) a lui précisé que "moins de 7% des résidences franciliennes seraient concernés" et réaffirmé qu'aucun étudiant ne serait pénalisé.

Malgré ces engagements, l'Unef (Union nationale des étudiants de France) s'est dite inquiète sur la capacité des Crous à ne pas créer une situation défavorable pour les résidents des établissements. Le syndicat étudiant a réclamé dans un communiqué que les réquisitions se fassent "uniquement sur les logements où les étudiant·e·s sont parti·e·s volontairement et sans aucune réquisition qui forcerait l'expulsion ou le déménagement."

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