JO de Paris 2024 : une cadre du CIO porte plainte pour cyberharcèlement après avoir pris la défense de la boxeuse Imane Khelif

Kirsty Burrows, cadre du Comité international olympique, avait défendu Imane Khelif, elle-même victime de cyberharcèlement et de haine en ligne transphobe.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Kirsty Burrows, cadre du Comité international olympique, lors d'une conférence à Londres, le 19 avril 2024. (BEN STANSALL / AFP)

Kirsty Burrows, cadre du Comité international olympique, a porté plainte, dimanche 4 août, après avoir reçu une vague de messages haineux en ligne, a confirmé le parquet mercredi auprès de franceinfo. Cette vague de cyberharcèlement fait suite à une conférence de presse, donnée le 31 juillet en défense d'Imane Khelif, une boxeuse elle-même victime d'une "vague de haine en ligne transphobe" et intersexophobe.

Kirsty Burrows est notamment chargée au sein du CIO de garantir un environnement sain et sûr pour les sportifs, selon ses réseaux sociaux. Elle avait défendu la boxeuse algérienne Imane Khelif, accusée d'être "un homme" ou une personne transsexuelle, notamment en raison d'une disqualification en 2023 aux Mondiaux pour des "taux élevés de testostérones". À ce sujet, le CIO a rappelé que "les femmes peuvent avoir un taux de testostérone égal à celui des hommes, tout en étant des femmes".

L'enquête a été confiée à la BRDP, une brigade de la police judiciaire parisienne, pour les infractions de menaces de mort, provocation publique à commettre des atteintes aux personnes et cyberharcèlement. Les auteurs des messages risquent des peines pouvant aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.

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