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Incidents au Stade de France : "La sécurité est au cœur des préoccupations de Paris 2024", affirme Tony Estanguet

Les appels d'offre pour recruter 20 000 agents de sécurité ont été lancés "depuis plusieurs mois", explique le président du comité d'organisation des JO de Paris.

Article rédigé par franceinfo
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Tony Estanguet, le président du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques, le 26 juin 2022. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"La sécurité est au cœur des préoccupations de Paris 2024", affirme le président du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques Tony Estanguet dimanche 26 juin sur franceinfo, un mois après les incidents aux abords du Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions de football. "C'est la première condition pour la réussite d'un évènement".

"On aura besoin de 20 000 agents de sécurité privée pour les JO, c'est sans précédent", indique-t-il, précisant que les appels d'offre pour trouver ces agents ont déjà été lancés "depuis plusieurs mois (…) pour que, fin 2022, on ait déjà une bonne visibilité de toutes les forces en présence". La police nationale, la police municipale et l'armée seront aussi "probablement" associées.

Le Stade de France, "une vraie alerte"

Tony Estanguet trouve "extrêmement regrettable ce qu'il s’est passé" aux abords du Stade de France le 28 mai dernier entre Liverpool et le Real Madrid. "C'est un échec et il faut que ce soit une vraie alerte pour la suite."

Dans le contexte actuel d'inflation record, le président du comité d'organisation de Paris 2024 réaffirme également qu'il va tenir son budget de 4 milliards d'euros de fonds privés. "Je sais que mon budget va être impacté par cette inflation, donc (…) j'ai demandé un audit pour regarder précisément toutes les prévisions de recettes et dépenses, indique-t-il, même si aujourd'hui on n'a dépensé que 20% de notre budget ce qui reste dans notre enveloppe initiale et qu'on a, pour l'instant, aucun dépassement. Il faut qu'on soit très prudents parce qu'il reste encore 80% de nos marchés à attribuer".

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