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Paris 2024 : "On est lucide sur la menace" terroriste et "nous mettons tout en ordre pour la réduire au maximum", affirme la ministre des Sports

Amélie Oudéa-Castéra rappelle que des "dispositifs de sécurité vont être très rehaussés" lors des Jeux de Paris.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra invitée de France Inter lundi 4 décembre 2023. (CAPTURE D'ECRAN FRANCE INTER)

"On est aujourd'hui lucide sur cette menace [terroriste] et nous mettons tout en ordre pour la réduire au maximum, avec un état de vigilance le plus absolu", assure lundi 4 décembre sur France Inter Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports. Alors que Paris doit accueillir les Jeux olympiques et paralympiques l'été prochain, Amélie Oudéa-Castéra reconnaît que "la menace terroriste, et notamment la menace islamiste radicale, existe", mais promet qu'elle "est suivie de près".

La ministre des Jeux olympiques et paralympiques rappelle que des "dispositifs de sécurité vont être très rehaussés" lors des Jeux de Paris. Elle évoque notamment le "périmètre Silt [issu de la Loi sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme] dans lequel on a la possibilité d'avoir des contrôles extrêmement poussés". Ce périmètre comprend notamment "l'endroit où s'est passé" l'attaque au couteau et au marteau samedi à Paris soir.

La cérémonie d'ouverture, un "défi sécuritaire tout particulier"

Amélie Oudéa-Castéra admet que la cérémonie d'ouverture des Jeux représente "un défi sécuritaire tout particulier, extrêmement élevé". Mais elle assure que "c'est incorporé dans notre préparation" qui est "d'une minutie extrême". "On a la capacité à sécuriser cet événement", promet la ministre des Sports. Elle affirme que l'État est "extrêmement attentif, jour après jour, à l'évolution de la menace" et pour tenir compte de cette évolution, le plan de sécurité a plusieurs "variables d'ajustement".

La ministre des Jeux olympiques et paralympiques est catégorique : "il n'y a pas de plan B" pour la cérémonie d'ouverture, qui doit se tenir sur la Seine. Amélie Oudéa-Castéra parle plutôt d'un "plan A dans lequel il y a plusieurs plans bis". "C'est le cas sur l'artistique, qui ne sera finalisé qu'au printemps avec des capacités à moduler", c'est aussi le cas "en matière de jauges" et sur la question "du nombre de points de festivité autorisés autour de la zone et dans Paris", ajoute-t-elle.

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