Paris 2024 : il manque encore "un peu moins de 1 000" agents, selon le président de la Fédération française de la sécurité privée

Entre 18 000 et 22 000 agents devront être mobilisés tous les jours sur les sites olympiques.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le président de la FFSP se dit confiant quant à l'objectif d'atteindre le nombre suffisant d'agents de sécurité privée pour les JO. (ERIC BRONCARD / HANS LUCAS via AFP)

Il manque encore "un peu moins de 1 000" agents de sécurité privée pour les Jeux olympiques de Paris, a indiqué jeudi 11 avril sur franceinfo Pierre Brajeux, président de la Fédération française de la sécurité privée (FFSP), à 15 jours de la cérémonie d'ouverture. Les besoins d'agents de sécurité privée sont compris entre 18 000 et 22 000 agents quotidiennement sur les sites des Jeux olympiques qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août.

"La situation est suivie de très près et depuis de nombreux mois par Marc Guillaume, le préfet de région Île-de-France", assure Pierre Brajeux. Il rappelle que la Fédération française de la sécurité privée avait "attiré l'attention sur le fait que, début avril, on estimait qu'il nous manquait encore à peu près 8 000" personnes. "Il faut continuer l'effort et poursuivre dans cette direction-là", précise le président de la FFSP. "On fonctionne à pleine cadence en termes de recrutement, de formation" sachant qu'il faut avoir "une marge de sécurité, pour avoir un peu plus d'agents que la norme". Il alerte sur "la dernière inquiétude, le fameux 'no show', les gens qui, au dernier moment, risquent de faire défaillance".

Pour pallier ces défaillances individuelles de dernière minute, Pierre Brajeux explique que "sur un site où vous avez besoin de 100 agents, il faut en prévoir et en planifier 120 pour avoir la marge de manœuvre qui vous permettra d'assurer la sécurité s'il vous en manque". "S'il manque 2 ou 3% d'agents sur un dispositif, ce n'est pas un problème. S'il vous en manque 20%, c'est beaucoup plus problématique. C'est pour ça qu'il faut tailler large." Mais le président de la FFSP se veut rassurant. "On est en passe de réussir notre pari et d'arriver à avoir les effectifs nécessaires", assure Pierre Brajeux.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.