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Vidéo Le nageur Michael Phelps et sa dépression

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Multi champion olympique et nageur à la carrière exceptionnelle, l’athlète américain Michael Phelps souffrait d’une dépression tout au long de son exercice. Pour Brut., il explique comment il a pris soin de sa santé mentale.
VIDEO. Le nageur Michael Phelps et sa dépression Multi champion olympique et nageur à la carrière exceptionnelle, l’athlète américain Michael Phelps souffrait d’une dépression tout au long de son exercice. Pour Brut., il explique comment il a pris soin de sa santé mentale. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Multi champion olympique et nageur à la carrière exceptionnelle, l’athlète américain Michael Phelps souffrait d’une dépression tout au long de son exercice. Pour Brut., il explique comment il a pris soin de sa santé mentale. 

J'étais dans l'eau tous les jours, vers 7h du matin, ou au bord de la piscine vers 6h30-7h, à m'étirer. Je nageais pendant 2 heures et ensuite... J'avais 3 séances avec des poids chaque semaine. Je passais peut-être 25 ou 26 heures par semaine dans la piscine.” Le nageur américain Michael Phelps a une très grande carrière avec ses 23 médailles d’or en quatre différents Jeux Olympiques. Mais durant ces années de sport intensif, l’athlète était en dépression.

“Si j'avais un problème psychologique, personne ne voulait m'aider”

À mes derniers Jeux, je crois que c'est à ce moment-là que j'ai commencé à m'ouvrir et à montrer qui j'étais vraiment. J'ai parlé de mes difficultés, du fait qu'on a le droit d'aller mal et d'avoir des mauvais jours”, explique le nageur. Depuis, il continue de faire ce qui est bon pour son moral. “Pendant longtemps, je ne me voyais pas comme un être humain, je me voyais comme un athlète, un nageur, pas comme une personne. Maintenant, j'apprécie le reflet que je vois dans le miroir. Je suis un père, un mari, un ami, un bosseur... Je suis moi.”

Je pense que les athlètes ont besoin de davantage de soutien et d'aide. (...) Quand j'étais jeune, si jamais je me blessais physiquement, c'était tout de suite pris en charge. Un médecin m'aidait tout de suite. Mais si j'avais un problème psychologique, une souffrance mentale, personne ne voulait m'aider. Ça, ça doit changer. Tant que ça ne changera pas, le monde du sport ne s'améliorera pas”, conclut le sportif.

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