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JO 2022 : course de chiens de traîneau, ski de vitesse, patrouille militaire... Ces sports d'hiver qui ont disparu du programme olympique

En 23 éditions, les Jeux olympiques d'hiver ont accueilli des sports plus ou moins étonnants.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L'épreuve de ski de vitesse était présente aux JO de 1992 à Albertville. (GERARD JULIEN / AFP)

En 98 ans d'existence, les JO d'hiver ont été le théâtre de multiples exploits dans différents sports et disciplines, parfois oubliés. Les Jeux de Pékin, dont la cérémonie d'ouverture a lieu le 5 février, offrent l'occasion de revenir sur des sports qui ont disparu du programme des Jeux olympiques d'hiver après une apparition plus ou moins brève.

Le ski ballet

Discipline de ski acrobatique en 1988 à Calgary et en 1992 à Albertville, le ski ballet est une sorte de ballet sur neige sur une piste de 30 m de largeur sur 200 m de longueur. Comme au patinage artistique, l'acroskieur réalise un programme artistique en s'appuyant notamment sur ses bâtons pour faire des figures au rythme d'un thème musical.

La patrouille militaire, ancêtre du biathlon

Apparue dès les premiers JO d'hiver à Chamonix en 1924, cette discipline opposait des patrouilles de quatre militaires chargés de lourds sacs à dos (24 kg). Ils devaient couvrir un parcours de 25 à 30 km à ski, avant une épreuve de tir sur cible. Les cibles étaient matérialisées par des ballons placés à 150 m de distance et chaque cible touchée permettait de réduire d'une minute le temps total en ski. La patrouille militaire est remplacée au programme olympique par le biathlon en 1960, mais se dispute toujours aux Championnats du monde militaires de ski.

Le pentathlon d'hiver

Ce mélange improbable entre le ski (ski de fond, ski alpin) et le pentathlon moderne (tir, équitation, escrime) n'est apparu qu'une fois au programme des JO, en 1948 de Saint-Moriz avec un triomphe total pour la Suède qui avait monopolisé le podium.

Le ski joering

Cette discipline aussi n'a fait qu'une seule apparition au programme olympique, en 1928 à Saint-Moritz, où les Suisses font la loi. Et pour cause, ils sont les seuls en lice dans ce sport venant de Scandinavie. Il s'agit d'une course sur un circuit avec des skieurs tirés par des chevaux.

Le ski joering a fait une brêve apparition en 1928 au programme des Jeux olympiques, à Saint-Moritz. (MAXPPP)

L'eisstock, le cousin germanique du curling

Ce sport mérite bien son surnom de "pétanque des glaces". Chaque équipe est composée de trois joueurs qui lancent des disques de 4,3 kg surmontés d'une grande poignée. Trois compétitions sont au programme, précision, longueur et "pétanque" donc, où il faut se rapprocher d'un palet en caoutchouc qui sert de cochonnet. L'eisstock n'a figuré que deux fois au programme des JO, en 1936 à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne) puis en 1964 à Innsbruck (Autriche).

Le ski de vitesse

Cette discipline a fait une seule apparition aux JO, en 1992 à Albertville, mais a fait forte impression. Sur une pente de 1.740 mètres avec une déclivité maximale de 70% et un dénivelé de 565 mètres, le Français Michaël Prüfer avec son casque profilé, avait atteint une vitesse de 229,299 km/h.

La course de chiens de traîneau

En 1932, à Lake Placid, les organisateurs introduisent une course de chiens de traîneau sur 40 km à couvrir sur deux manches avec un attelage composé de six chiens. Seules deux nations y ont participé : les Etats-Unis et le Canada. Le Canadien Emile St. Godard remporta la seule et unique médaille d'or de cette discipline au Jeux olympiques.

Le bandy

Il s'agit d'un mélange de hockey sur glace et de football est toujours très pratiqué en Scandinavie et en Russie. Deux équipes de onze joueurs, chaussés de patins, s'affrontent sur un terrain de football en frappant une balle en liège avec des crosses. La Suède remporte le seul titre olympique de l'histoire décerné en 1952 à Oslo.

Le bandy est un sport encore très populaire en Russie.  (ALEXEY FILIPPOV / SPUTNIK)

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