Chaque athlète français qui décrochera une médaille d'or aux JO de Tokyo (23 juillet - 8 août) recevra une prime versée par l'Etat de 65 000 euros. Sa fédération touchera dans le même temps 35 000 euros versés par l'Agence nationale du sport (ANS). L'annonce a été faite par Claude Onesta, manager de la haute performance au sein de l'ANS. Cette prime, versée par le groupement d'intérêt public aux fédérations, est destinée à ruisseler sur "toute la chaîne de la performance", a expliqué Claude Onesta. Il explique que ce bonus récompensera également "les entraîneurs des athlètes médaillés" afin qu'ils soient récompensés "de manière conséquente" et "associés à la réussite de leurs athlètes".Dans le détail, les primes données directement par l'Etat aux sportifs sont donc de 65 000 euros pour l'or, 25 000 euros pour une médaille d'argent et 15 000 pour le bronze. Les entraîneurs des médaillés reçoivent, de l'Etat, la moitié de la somme. A cela s'ajoutera donc pour Tokyo, et pour chaque fédération, 35 000 pour une médaille d'or, 15 000 pour l'argent et 8 000 euros pour le bronze."40 médailles" visées à TokyoInterrogé sur l'objectif de la délégation française pour Tokyo, tout en se montrant prudent en raison de la difficulté à jauger le niveau des Bleus et celui de la concurrence en raison du peu de compétitions, Claude Onesta a misé sur une récolte "à peu près équivalente" à celle de Rio en 2016, "autour de quarante médailles". Au Brésil, les Bleus avaient remporté 42 médailles dont 10 en or, 18 en argent et 14 en bronze.