Paris 2024 : "La Seine est dans un débit et dans une hauteur d'eau tout à fait compatibles avec cette cérémonie", assure le préfet d'Ile-de-France

Le débit de la Seine était encore élevé à une dizaine de jours de la cérémonie d'ouverture des Jeuix olympiques.
Article rédigé par franceinfo
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"La Seine est dans un débit et dans une hauteur d'eau tout à fait compatibles avec la cérémonie" d'ouverture des Jeux olympiques vendredi 26 juillet, a assuré jeudi sur France Inter le préfet de région Ile-de-France, Marc Guillaume. Une "bonne nouvelle", selon lui, puisqu'avec "330m3/seconde" et avec une hauteur de 1,2 mètre jeudi matin, il n'y aura "pas besoin de changer de bateau au regard de la hauteur de la Seine".

"La dernière répétition générale" mercredi soir s'est "bien passée", a-t-il fait savoir. Le préfet a également justifié les importants travaux de dépollution du fleuve.

"Ça a couté de l'argent mais on aura après les JO aura des sites de baignade pérennes ouverts aux Franciliens."

Marc Guillaume, préfet de région Ile-de-France

sur France Inter

Cette cérémonie d'ouverture des JO sur la Seine dans un contexte de menace terroriste élevée "était un très gros défi", "un énorme travail", a-t-il poursuivi. "Le choix qui a été fait de mixer à la fois le défilé des athlètes et le spectacle, et de faire tout ceci hors d'un stade pour mettre en valeur la ville de Paris, pour mettre en valeur sa culture, son histoire, le long du linéaire de la Seine est évidemment une chance historique pour que la France donne au monde à voir ce qu'elle est", s'est-il enthousiasmé. Il a également mis en avant les importants travaux de dépollution du fleuve qui ont été effectués.

"26 000 personnes formées"

Si les danseurs qui menaçaient de faire grève en raison d'inégalités de leurs conditions de rémunération ont levé leur prévoir après avoir obtenu une "victoire partielle", un autre sujet d'inquiétude est venu perturber les organisateurs de la cérémonie : la concentration en plomb des toits de certains bâtiments sur lesquels vont évoluer des danseurs. "Le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo) a pris un protocole pour prendre les mesures sanitaires pour faire en sorte que les personnes qui passeront quelques instants sur ses toits puissent bénéficier des mesures sanitaires nécessaires", a rassuré le préfet d'Ile-de-France.

Par ailleurs, "tous les postes" d'agents de sécurité privée "ont été pourvus", a précisé le préfet. "L'Etat a engagé 68 millions d'euros, on a eu 26 000 personnes formées qui ont été embauchées par les entreprises attributaires", s'est-il félicité, rappelant le travail des 122 agences France Travail (ex-Pôle Emploi) en Ile-de-France qui ont mis en place les formations et solliciter les demandeurs d'emplois. "L'Etat aura fini cet énorme travail et ça aura permis, dans l'héritage des JO à plus de 20 000 demandeurs d'emploi en Ile-de-France d'être formés, de trouver un emploi dans un secteur qui était déficitaire", a-t-il ajouté.

Le préfet de la région Ile-de-France  récuse par ailleurs l'accusation de "nettoyage social" de certaines associations après le démantèlement des campements illégaux très majoritairement peuplés de migrants, dans et autour de Paris, à l'approche des jeux. "Nous avons mis en place un dispositif particulier pour les JO pour prendre en charge tous les grands sans abris qui sont à proximité des sites d'épreuves et leur offrir la possibilité de bénéficier de logements pérennes", a rappelé Marc Guillaume. "À date, nous avons déjà 186 sans-abris qui étaient à proximité de ces sites d'épreuves qui bénéficient désormais d'un logement adapté", a-t-il souligné, assurant qu'il s'agissait d'un "bel héritage social".

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