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Vidéo "19h le dimanche". Alain Ducasse et Bernard Lavilliers parlent des migrants, des paysans, du travail... et de "Jean-Luc"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
VIDEO. "19h le dimanche". Alain Ducasse et Bernard Lavilliers parlent des migrants, des paysans, du travail... et de "Jean-Luc"
VIDEO. "19h le dimanche". Alain Ducasse et Bernard Lavilliers parlent des migrants, des paysans, du travail... et de "Jean-Luc" VIDEO. "19h le dimanche". Alain Ducasse et Bernard Lavilliers parlent des migrants, des paysans, du travail... et de "Jean-Luc"
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Laurent Delahousse a réuni sur son plateau le chef étoilé à la trentaine de restaurants dans le monde, Alain Ducasse, et le chanteur toujours engagé, Bernard Lavilliers. Ils ont évoqué quelques-uns des grands enjeux de société auxquels la France doit faire face… Extrait du magazine "19h le dimanche" du 24 septembre.

"Il va falloir s’y coller et trouver une solution. Au lieu de faire des prime times sur la condition de la première dame, il va falloir se coller de savoir comment on va intégrer les migrants", affirme le grand chef Alain Ducasse sur le plateau du magazine "19h le dimanche" (Facebook, Twitter, #19hLD), sous le regard rieur et approbateur du chanteur Bernard Lavilliers. "Et vous, vous le faites ?" lui demande le journaliste Laurent Delahousse : "A mon niveau, tous les jours. C’est une obsession de mon groupe, puisque je dirige un groupe aujourd’hui. Que chacun regarde l’autre. Si chacun aidait l’autre, alors, il n’y a pas de problèmes en France. Si quelqu'un qui a les moyens d’aider son prochain le fait, on a solutionné toutes les problématiques."

Alain Ducasse cite d’autre part Charles Aznavour qui souhaite que l’on donne des villages en implantant une institutrice, un médecin, un agriculteur… "Il y a des endroits où il n’y a plus personne", ajoute Bernard Lavilliers pour appuyer ces propos.  Et les petit paysans qui crient leur colère de ne pas être assez entendus ? "Il faut qu’ils puissent vivre de leur labeur et non pas en survivre, car la survie a une fin. C’est mon combat quotidien", dit le chef qui a une trentaine de restaurants dans le monde.

"Un artiste un peu à l’ancienne qui ne veut pas sortir de scène" 

"C’est ce que je raconte dans Les Mains d’or. C’est une chanson d’espoir, ajoute le musicien. Le mec veut travailler. Il ne veut pas une subvention de l’Etat. Il ne veut pas être chômeur, mais travailler encore, dans le métier qu’il a appris. Ou il va se recycler dans un autre métier qu’il ne connaît pas et travailler encore. Je ne supporte pas l’idée qu’on fasse du chantage au travail. C’est vraiment méprisant pour les gens. C’est pas bien."

"Qui incarne aujourd’hui politiquement vos luttes ?" demande Laurent Delahousse à Bernard Lavilliers, connu pour ses nombreux engagements :"Il y a une partie des Insoumis, mais par moments, de temps en temps, Jean-Luc fait des envolées lyriques un peu trop… loin. Pour le provoquer et qu’il calme un peu le jeu, j’ai écrit qu’on dirait un artiste un peu à l’ancienne qui ne veut pas sortir de scène et qui dit : 'Je jouerai quand même Hamlet'… Mais on lui dit : ’T’as plus l’âge, mon garçon'…"

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