Une vente aux enchères d'instruments de torture suspendue
La collection d'un des derniers bourreaux français devait être proposée à la vente le 3 avril. Mais la maison organisatrice l'a déprogrammée à la suite de réactions d'associations et du ministre de la Culture.
Pics, écrase-pouce, poire d'angoisse… La vente aux enchères de la collection d'instruments de torture de Fernand Meyssonnier, un des derniers bourreaux français, mort en 2008, devait être organisée mardi 3 avril. Mais dans un esprit d'"apaisement", la maison de vente Cornette de Saint Cyr a préféré la suspendre.
L'annonce de cet événement avait scandalisé les associations de défense des droits de l'homme. Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand s'en est à son tour mêlé vendredi, indiquant qu'il souhaitait "très fermement" son annulation.
Fernand Meyssonnier a fait l'acquisition de ces instruments de torture et d'exécution sur une trentaine d'années. Des documents iconographiques représentant des scènes de torture anciennes faisaient également partie de la vente.
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