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Hommages unanimes après le décès de Philippe Gildas

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Hommages unanimes après le décès de Philippe Gildas
Hommages unanimes après le décès de Philippe Gildas Hommages unanimes après le décès de Philippe Gildas (France 3)
Article rédigé par France 3
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France 3

Les hommages sont unanimes après l'annonce de la mort de Philippe Gildas, décédé à 82 ans dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 octobre. Il était un découvreur de talents qui n'avait pas peur de l'impertinence.

Qui pourra oublier Philippe Gildas, ses fous rires et les moments délirants de son duo avec Antoine de Caunes ? "Nulle part ailleurs", l'émission qu'il créa sur Canal+ au milieu des années 1980 importa en France la formule du talk-show à l'américaine. "Il était journaliste et animateur et à l'époque il a commencé à inventer ce métier-là, qui était mal vu, un peu révolutionnaire. Il était rigoureux comme un journaliste et généreux, bienveillant comme doit l'être un animateur. Il mettait en valeur les autres et ses équipes", raconte le journaliste Jérôme Bonaldi. Journaliste avant d'être animateur, le jeune breton, dégagé de ses obligations militaires, entre à Radio Luxembourg, future RTL, puis en 1969 il arrive à la télévision grâce à Pierre Desgraupes, où il présente le premier journal de la mi-journée.

Europe 1 puis Canal +

Lorsque Pierre Desgraupes est limogé, il part pour France Inter pour une saison, puis Europe 1. Il assure la matinale aux côtés de Maryse, l'animatrice vedette de la station qu'il épousera en 1984. Il devient en 1981 le patron d'Europe 1, où il instaure un ton plus jeune et décontracté : il engage Coluche et créé le Top 50, qu'il exporte à Canal+ lorsqu'il en rejoint l'équipe avec sa vieille idée de mêler information et journalisme. "C'est lui qui a inventé le mélange entre l'information orthodoxe et celle qu'on se raconte à la machine à café', explique le journaliste Philippe Vandel. Il était devenu une figure familière des médias français, qu'il a marqués de son professionnalisme bonhomme. De son propre aveu, ses années Canal demeureront les meilleurs de son long et brillant parcours, sur lequel il n'assumait qu'un regret, ne pas avoir été davantage reporter.

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