Un spectacle Marlène Dietrich monté au Festival de Lacoste, en juillet
Dietrich, "c'est un partage entre douceur et rigueur, la caresse et le fouet", résume Gérard Chambre, un habitué du Festival d'art lyrique et de théâtre de Lacoste, créé par Pierre Cardin dans l'ancien château du marquis de Sade, dans le Luberon.
Le couturier a bien connu l'actrice allemande, naturalisée américaine juste avant la Seconde Guerre mondiale, et qu'il a accueillie deux fois à l'Espace Cardin, à Paris. "Elle pouvait se montrer désagréable", s'est-il souvenu lors de la conférence de presse de présentation de la cuvée 2015, qui aura lieu du 9 au 24 juillet.
"On rentre dans la vie de Dietrich comme dans un labyrinthe", raconte Gérard Chambre dont le travail veut tenter de "faire comprendre ce mystère: comment cette petite chanteuse berlinoise au physique improbable est devenu un mythe", s'engageant, alors qu'elle est au sommet de sa gloire, comme soldat pour se produire devant les troupes américaines et britanniques.
Outre "Marlène comme une caresse, comme un coup de cravache", qui sera créé le 23 juillet, le festival de Lacoste accueillera un spectacle sur les plus belles chansons italiennes, la comédie de Goldoni "Le Jardin des amours enchantées", "Maria Callas, l'opéra de sa vie", racontée par Eve Ruggieri avec des documents filmés inédits, Véronique Sanson en concert et le coeur Accentus.
Par ailleurs, le centre culturel ouvert en 2014 par Pierre Cardin, au lieu dit "La gare de Bonnieux", non loin de Lacoste, accueillera le 18 juillet sa première vente aux enchères d'art contemporain. Et pour le centenaire de Marcel Pagnol, un hommage lui sera rendu avec la projection des ses films dans le nouveau cinéma ouvert par le couturier.
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