Théâtre : "Dès qu’il y a de l’argent, tout le monde pète les plombs", confie Amanda Lear, à l’affiche de "L’argent de la vieille"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Théâtre : "Dès qu’il y a de l’argent, tout le monde pète les plombs", confie Amanda Lear, à l’affiche de "L’argent de la vieille"
Article rédigé par France 2 - S. Desjars, A. Fischer, G. Gheorghita, N. Lachaud
France Télévisions
France 2
Elle fait partie du paysage artistique depuis plus de 50 ans : muse de Salvador Dalí, amie de David Bowie, Amanda Lear est sur scène dans "L’argent de la vieille", une pièce inspirée d'une comédie italienne. Rencontre.

Amanda Lear incarne une vieille comtesse odieuse dans L’argent de la vieille. "C’est une espèce de Tati Danielle multimilliardaire. Son bonheur, c’est de jouer à la belote avec deux misérables qui n’ont pas un sou, mais qui jouent très bien eux aussi. Et elle les plume", commente l’actrice. Amanda Lear a souhaité adapter une comédie italienne des années 70, aussi drôle que grinçante. "Au début on a plutôt de la sympathie pour les pauvres. Puis on se rend compte qu’en fait, pas du tout, eux aussi sont cupides, se chamaillent entre eux, sont abominables. Dès qu’il y a de l’argent, tout le monde pète les plombs", analyse-t-elle. 

Depuis toujours sous les feux de rampe

 Petite amie de David Bowie dans les années 60, Amanda Lear est depuis toujours sous les feux de la rampe, en star de disco ou de la télé. "De jouer tous les jours, d’être obligée de me maquiller, d’avoir une certaine discipline, c’est ça qui vous maintient en forme", dit-elle, assurant que "le pire, c’est de se laisser aller". Amanda Lear n’a ni âge ni passé. Un mystère savamment entretenu selon les préceptes de son pygmalion, Dalí. "Il m’a dit, (…) si vous voulez qu’on se rappelle de vous, il faut inventer un personnage qui va frapper les gens", se souvient-elle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.