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Samuel Le Bihan, Thierry Frémont et Daniel Russo dans les coulisses d'Hollywood

De Johnny Halliday à Dany Brillant en passant par Bruno Solo, la liste des "people" qui ont fait leur rentrée 2011 sur les planches est longue. Le théâtre Antoine, désormais propriété de Laurent Ruquier, n'échappe pas à la règle. Dans "Hollywood", Samuel Le Bihan, Thierry Frémont et Daniel Russo sont réunis pour nous raconter les coulisses du tournage d'"Autant en emporte le vent".
Article rédigé par franceinfo - Marie Pujolas
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Thierry Frémont, Daniel Russo et Samuel Le Bihan à l'affiche de "Hollywood"
 (Théâtre Antoine)

On le sait, "Autant en emporte le vent" est le film de tous les superlatifs. Sorti en 1939 aux Etats-Unis, il remporta 10 oscars et est aujourd'hui considéré comme le plus gros succès de l'histoire du cinéma (si l'on rapporte les recettes de l'époque au niveau actuel du dollar).

Son tournage fut également des plus mouvementés et il ne fallut pas moins de 3 réalisateurs pour en venir à bout. C'est une partie de cette histoire que nous raconte "Hollywood" de Ron Hutchison. Dans un huis-clos plein d'humour, on découvre comment le scénarise Ben Hecht, le producteur David Selznick et le réalisateur Victor Fleming s'enfermèrent pendant 8 jours pour écrire le script alors qu'après seulement 15 jours de tournage, le premier réalisateur, George Cukor, venait d'être congédié, et que le scénariste n'avait même pas lu le livre de Margaret Mitchell dont est tiré le film !

Cette situation ubuesque est un point de départ idéal pour une pièce comique qui tire souvent vers le burlesque. Car il faut s'imaginer le producteur du film et le réalisateur qui lisent et jouent tous les chapitres du livre au scènariste pour qu'il écrive les scènes. Comme le producteur David Selznick était en train de perdre beaucoup d'argent, il refusa que l'un d'entre eux quitte la pièce avant que le scénario ne soit achevé. Il les empêcha même de dormir.  Tous finirent par perdre un peu la raison.

De la bonne humeur fuse donc tout au long d"'Hollywood". Mais la pièce a également une dimension plus grave. On y apprend qu'en en cette année 1939, l'accueil fait à Hollywood aux artistes juifs fuyant le nazisme n'était pas si chaleureux que cela.

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