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Rentrée des théâtres privés : timide embellie et abondance de spectacles
« Les théâtres privés ont constaté un "frémissement" de la fréquentation au mois de juin, pourtant habituellement très plat, et espèrent un rebond après plusieurs années moroses », c’est par ces mots que Bernard Murat a ouvert la traditionnelle conférence de presse de rentrée des théâtres privés.
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122 spectacles
C’était la grande conférence de presse de rentrée des théâtres privés mercredi matin au théâtre de Paris (propriété de Vente-privee.com). Une rentrée dont la programmation abondante ( Lire la présentation de la saison ) s’affiche sur les murs du foyer, 122 spectacles pour cette première partie de saison (septembre à décembre 2013), contre 111 l’an dernier. Un record.
Une inquiétante diminution de la durée d'exploitation
La hausse du nombre de spectacles cette rentrée qui serait largement imputable au plus grand nombre de spectacles jeune public. Mais elle s'accompagne surtout, selon le syndicat, d'un raccourcissement inquiétant des durées d'exploitation, qui rend périlleux l'amortissement des spectacles. Le théâtre se rapproche ainsi du modèle du cinéma, où de nombreux films sont retirés de l'affiche avant d'avoir eu le temps de se faire connaître, a déploré Bernard Murat, président du syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé.
"Le boycott des créations du théâtre privé par les réseaux subventionnés"
Le SNDTP, qui a reçu en juin l'avant-projet de loi "relatif à la création artistique dans les domaines du spectacle vivant et des arts plastiques" du ministère de la Culture, s'est dit "très déçu par la tonalité générale du projet". M. Murat a déploré une "conception étatiste". "L'avant-projet est encore vide dans sa partie touchant à la diversité culturelle", a-t-il remarqué, alors que le secteur du théâtre souffre d'une concentration inquiétante.
Le SNDTP va formuler des "propositions complémentaires", notamment en vue de combattre le "boycott des créations du théâtre privé dans les réseaux publics", a-t-il ajouté. Selon le syndicat, 80% des théâtres publics n'accueillent jamais de production issue du théâtre privé.
C’était la grande conférence de presse de rentrée des théâtres privés mercredi matin au théâtre de Paris (propriété de Vente-privee.com). Une rentrée dont la programmation abondante ( Lire la présentation de la saison ) s’affiche sur les murs du foyer, 122 spectacles pour cette première partie de saison (septembre à décembre 2013), contre 111 l’an dernier. Un record.
Une inquiétante diminution de la durée d'exploitation
La hausse du nombre de spectacles cette rentrée qui serait largement imputable au plus grand nombre de spectacles jeune public. Mais elle s'accompagne surtout, selon le syndicat, d'un raccourcissement inquiétant des durées d'exploitation, qui rend périlleux l'amortissement des spectacles. Le théâtre se rapproche ainsi du modèle du cinéma, où de nombreux films sont retirés de l'affiche avant d'avoir eu le temps de se faire connaître, a déploré Bernard Murat, président du syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé.
"Le boycott des créations du théâtre privé par les réseaux subventionnés"
Le SNDTP, qui a reçu en juin l'avant-projet de loi "relatif à la création artistique dans les domaines du spectacle vivant et des arts plastiques" du ministère de la Culture, s'est dit "très déçu par la tonalité générale du projet". M. Murat a déploré une "conception étatiste". "L'avant-projet est encore vide dans sa partie touchant à la diversité culturelle", a-t-il remarqué, alors que le secteur du théâtre souffre d'une concentration inquiétante.
Le SNDTP va formuler des "propositions complémentaires", notamment en vue de combattre le "boycott des créations du théâtre privé dans les réseaux publics", a-t-il ajouté. Selon le syndicat, 80% des théâtres publics n'accueillent jamais de production issue du théâtre privé.
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