Rencontre avec Michel Jonasz : "Notre survie, c'est la fraternité"
"Les fantômes de la rue Papillon" est une pièce qui tombe politiquement tout à fait à propos. Elle met en scène deux victimes de l'arbitraire. Un jeune Arabe de vingt ans est victime d'une bavure policière en février 2017. Tout juste mort, il rencontre un vieux Juif victime quant à lui des nazis, il a perdu la vie au même endroit mais bien longtemps avant, le jour de la rafle du Vel d'Hiv, en juillet 1942. Entre les deux hommes se noue une amitié post mortem qui se joue des préjugés.
Humanité et tolérance, des valeurs que Michel Jonasz a toujours défendu, que ce soit au théâtre, au cinéma ou dans ses chansons. Malgré le succès, Michel Jonasz ne se sent pas être une star et affirme que c'est le rock'n roll qui l'a mené à la chanson et à la scène. Il l'explique dans cette rencontre avec Estelle Colin de France 2..
Reportage : E. Colin / F. Bazille / A. Fajon / D. Chevalier
Michel Jonasz a joué aussi dans "Le tango des Rashevski" et "Le testament d'un poète juif assassiné" et à la télévision "J'étais à Nuremberg" qui, tous d'une manière ou d'une autre évoquent la Shoah. En chanson, Michel Jonasz a notamment écrit et chanté "Hans Muller" qui s'adresse à un officier nazi.
"Les fantômes de la rue Papillon"
Pièce écrite et mise en scène par Dominique Coubes
avec Michel Jonasz, Eddy Moniot, Judith Magre
au théâtre La Bruyère jusqu'au 14 janvier 2017
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