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"Ted" : Mark Wahlberg dans les sales pattes de son ours en peluche

Mark Wahlberg coincé dans son adolescence par l'ours en peluche qu'il a reçu quand il avait 8 ans ! Une histoire inventée et mise en scène par Seth MacFarlane, un des plus grands comiques aux Etats-unis. Une comédie déjantée, drôle et parlante sur l'infantilisation des adultes.
Article rédigé par franceinfo - Jacky Bornet
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Ted et Mark Wahlberg dans "Ted" de Seth MacFarlane
 ( Universal Pictures International France )

De Seth MacFarlane (Etats-Unis), avec :  Mark Wahlberg, Mila Kunis, Seth MacFarlane (voix VO, Joey Starr en VF) - 1h47 - Sortie : 10 octobre

Synopsis : À 8 ans, John fit le voeu que son ours en peluche s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son voeu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation avec Lori. Vedette des médias, drogué, fêtard, drageur, la cohabitation devient difficile, mais John revient toujours vers son meilleur ami pour la vie ...

Pipe à eau
Pour son premier film, Seth MacFarlane, comique qui a le vent en poupe aux States, a réussi son coup. Un deuxième volet de « « Ted »est d’ailleurs à l’ordre du jour. L’idée d’avoir offert à Mark Wahlberg le premier rôle « humain » sert le film et l’acteur, à l’image, jusqu’ici, trop lisse. La vedette, c’est bien sûr Ted, cet ours en peluche, vivant, envahissant et délirant, absolument craquant.

Politiquement incorrect, trashy, irrésistible, « Ted », le film comme le personnage sont hilarants. La première apparition de l’ourson en peluche, pas plus haut que trois pommes, tirant sur sa pipe à eau et recommandant à son « maître » (Wahlberg) la dernière livraison de son dealer, fait tout de suite éclater de rire : une efficacité qui ne quittera plus le film.

"Ted" de Seth MacFarlane
 (Universal Pictures International France)
Casimir
« Ted » ne se limite pas cependant  à une comédie décalée, mais aussi romantique – puisque ce grand gosse de Wahlberg ne cesse de courir après sa Dulcinée qui ne supporte plus Ted. Le film pointe pour la première fois au cinéma avec autant de pertinence, la tendance des jeunes adultes, disons, dans la trentaine, à entretenir leur relation à l’enfance, ou à leur adolescence.

Un « syndrome » visible via l’attachement à des programmes TV de leur enfance, ou des films (dans « Ted », c’est le « Flash Gordon » (1980) de Mike Hodges, en France cela serait Casimir de « L’Île aux enfants », ou Dorothée, « Capitaine Flamme »…), mais aussi dans le « tanguynisme » et l’affichage d’emblèmes comme « Hello Kitty » que portent des adultes. Drôle, rythmé et générationnel, « Ted » vaut vraiment le coup de passer une soirée avec lui.

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