"44, des bruyères sous la neige", le regard de Baal Novo sur la résistance
Pour faire exister l'amitié franco-allemande, oubliez le couple Angela Merkel/Nicolas Sarkosy, préférez-leur la troupe Baal Novo. Ce nom étrange porte déjà en lui l'état d'esprit de la compagnie, car Baal se décompose en "BA" pour "Badden-Wurttemberg" et "AL" pour "Alsace". L'idée de départ était de créer des pièces qui permettent au public d'écouter une autre langue, celle du voisin, qu'il soit allemand ou français. Pour le directeur artistique, Richard Doust, "le but était de ne pas faire exclusivement un théâtre national mais de tenter de faire un théâtre européen". Baal Novo joue donc une même pièce à la fois en allemand et en français, avec le risque qu'une partie du public ne comprenne pas les textes car rien n'est traduit. "Nous avons imaginé des personnages dont les pensées sont projetées sur une partie de la scène. Ce sont des projections poétiques et non pas du sur-titrage. Les personnages, leurs manières de jouer, permettent au public de saisir naturellement les informations sans forcément comprendre les mots". Autant dire que la démarche de Baal Novo est quasi expérimentale. Mais cela n'a pas fait peur à l'Union européenne qui a décidé de soutenir ce projet.
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