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Philippe Quesne à la tête du Théâtre des Amandiers de Nanterre
L'auteur et metteur en scène Philippe Quesne, 43 ans, a été nommé à la tête du Théâtre des Amandiers de Nanterre, le plus emblématique des centres dramatiques nationaux, a indiqué vendredi le ministère de la Culture.
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La ministre Aurélie Filippetti a tranché en dernière instance face au duo formé de Marcial di Fonzo Bo et Elise Vigier, qui avait la préférence de la municipalité de Nanterre.
Formé aux arts plastiques, Philippe Quesne a créé un théâtre étrange dans lequel il semble observer l'humanité comme un entomologiste étudierait des insectes au microscope. Il a fondé en 2003 sa compagnie "Vivarium Studio" et monte des spectacles-installations dans des milieux naturels reconstitués, où un groupe d'acteurs recrée une communauté miniature, comme dans sa dernière pièce "Swamp Club", montrée au festival d'Avignon.
Philippe Quesne travaillera avec trois artistes associés qui figurent parmi les metteurs en scène les plus talentueux en France, Joël Pommerat, Vincent Macaigne et Gisèle Vienne, précise le ministère de la Culture. Le projet du théâtre "est axé sur les nouvelles écritures scéniques et la création contemporaine, sur l'ouverture au cinéma et aux arts visuels, et avec une attention très forte au renouvellement des publics", indique encore le ministère dans son communiqué.
Une nomination sensible
Le Théâtre des Amandiers de Nanterre figurait parmi les nominations sensibles de l'année pour le ministère de la Culture, du fait de l'opposition initiale de son directeur depuis 2002 Jean-Louis Martinelli, qui avait fait circuler une pétition en faveur de son maintien, et de l'histoire prestigieuse du théâtre, dirigé dans le passé par Patrice Chéreau et Jean-Pierre Vincent notamment.
Formé aux arts plastiques, Philippe Quesne a créé un théâtre étrange dans lequel il semble observer l'humanité comme un entomologiste étudierait des insectes au microscope. Il a fondé en 2003 sa compagnie "Vivarium Studio" et monte des spectacles-installations dans des milieux naturels reconstitués, où un groupe d'acteurs recrée une communauté miniature, comme dans sa dernière pièce "Swamp Club", montrée au festival d'Avignon.
Philippe Quesne travaillera avec trois artistes associés qui figurent parmi les metteurs en scène les plus talentueux en France, Joël Pommerat, Vincent Macaigne et Gisèle Vienne, précise le ministère de la Culture. Le projet du théâtre "est axé sur les nouvelles écritures scéniques et la création contemporaine, sur l'ouverture au cinéma et aux arts visuels, et avec une attention très forte au renouvellement des publics", indique encore le ministère dans son communiqué.
Une nomination sensible
Le Théâtre des Amandiers de Nanterre figurait parmi les nominations sensibles de l'année pour le ministère de la Culture, du fait de l'opposition initiale de son directeur depuis 2002 Jean-Louis Martinelli, qui avait fait circuler une pétition en faveur de son maintien, et de l'histoire prestigieuse du théâtre, dirigé dans le passé par Patrice Chéreau et Jean-Pierre Vincent notamment.
Philippe Quesne succédera le 1er janvier 2014 à Jean-Louis Martinelli, dont la compagnie va bénéficier d'une convention avec le ministère de la Culture.
Nominations en cascade dans les théâtres nationaux
En 2013, le ministère a procédé à un record de 12 nominations à la tête des centres dramatiques nationaux (sur un total de 33), dont certaines litigieuses, comme à Nanterre et surtout à Nice, où le maire Christian Estrosi défendait le maintien de Daniel Benoin, directeur du Théâtre national de Nice (TNN) depuis 12 ans. Il s'est finalement rangé au choix d'Irina Brook.
Le rajeunissement et la parité ont été au coeur de la politique de nomination d'Aurélie Filippetti, suscitant un débat houleux dans le milieu du théâtre pendant l'été. A ce jour, 5 femmes ont été nommées sur un total de 12 nominations à la tête des CDN. Pour 2013, il reste à nommer le successeur de Jean-Marie Besset à Montpellier, autre cas litigieux.
D'autres postes sensibles viennent à échéance en 2014, comme le renouvellement ou non du mandat de Muriel Mayette à la tête de la Comédie-Française et la nomination du successeur de Julie Brochen au Théâtre national de Strasbourg.
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