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Montpellier : le théâtre Jean-Claude Carrière ouvre ses portes samedi
Le tout nouveau théâtre Jean-Claude Carrière doit être inauguré samedi au Domaine d'O à Montpellier. Une captivante vidéo de 4 minutes en fait vivre l'édification en accéléré. Par ailleurs, le théâtre de Sète (Hérault) vient de rouvrir au public après deux ans de travaux de rénovation.
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Le théâtre Jean-Claude Carrière prend le nom du grand scénariste et écrivain (qui fête ses 82 ans le 17 septembre), qui habite près de Montpellier et préside l'association du Printemps des comédiens, le grand rendez-vous théâtral de la région.
Financé par le Conseil général, l'endroit a coûté 12 millions d'euros. Il offre une capacité de 606 places assises et 1.200 debout dans ce Domaine d'O, lieu départemental d'art et de culture qui bénéficie déjà d'un amphithéâtre à ciel ouvert de 1.800 places et d'une petite salle de 220 spectateurs. "Bâtiment basse consommation"
L'édifice, à l'exception de la dalle qui le porte, est entièrement démontable, assure le concepteur, le cabinet parisien A+ Architecture. Il est bâti en matériaux recyclables et est présenté comme un projet "éco-responsable" labellisé "Bâtiment basse consommation" ainsi que "Haute qualité environnementale". À l'image du théâtre provisoire de la Comédie-Française à Paris, ses murs et son toit sont en bois. À l'extérieur, il affiche des résilles qui lui donnent des allures futuristes. Selon les architectes, un effort important a été fait à l'intérieur tant sur l'isolation phonique que pour la scène de 300 m2, avec des gradins rétractables.
Sète : la seconde jeunesse du Théâtre Molière
Pendant ce temps, à Sète, après deux ans de travaux de réhabilitation et 17 millions d'euros d'investissement, dont 14 pour Thau Agglo, le théâtre Molière, inauguré en 1904, a retrouvé une deuxième jeunesse. Conduits par les cabinets d'architectes Fabre/Speller (Paris/Clermont-Ferrand), associés au cabinet Baua (Marseille), les travaux ont porté sur l'extérieur et l'intérieur de ce théâtre à l'italienne.
Pour le bâtiment, inscrit à l'inventaire des Monuments historiques, la façade et les statues ont été nettoyées. A l'intérieur, décors, fresques, dorures, peintures, lustrerie et tentures ont été rénovés et non restaurés, ont précisé les architectes, soulignant qu'ils ont insisté sur les zones les plus touchées. La salle historique a, elle, été remodelée avec par exemple la suppression de l'allée centrale pour une meilleure vision des spectateurs. Une deuxième salle de spectacle en sous-sol a été créée. Enfin, la logistique a été également peaufinée: la scène qui était inclinée a été remise à plat et bénéficie d'une vraie fosse pour orchestre, une salle de répétition a été créée et les loges des artistes ont été rendues plus spacieuses.
Financé par le Conseil général, l'endroit a coûté 12 millions d'euros. Il offre une capacité de 606 places assises et 1.200 debout dans ce Domaine d'O, lieu départemental d'art et de culture qui bénéficie déjà d'un amphithéâtre à ciel ouvert de 1.800 places et d'une petite salle de 220 spectateurs. "Bâtiment basse consommation"
L'édifice, à l'exception de la dalle qui le porte, est entièrement démontable, assure le concepteur, le cabinet parisien A+ Architecture. Il est bâti en matériaux recyclables et est présenté comme un projet "éco-responsable" labellisé "Bâtiment basse consommation" ainsi que "Haute qualité environnementale". À l'image du théâtre provisoire de la Comédie-Française à Paris, ses murs et son toit sont en bois. À l'extérieur, il affiche des résilles qui lui donnent des allures futuristes. Selon les architectes, un effort important a été fait à l'intérieur tant sur l'isolation phonique que pour la scène de 300 m2, avec des gradins rétractables.
Sète : la seconde jeunesse du Théâtre Molière
Pendant ce temps, à Sète, après deux ans de travaux de réhabilitation et 17 millions d'euros d'investissement, dont 14 pour Thau Agglo, le théâtre Molière, inauguré en 1904, a retrouvé une deuxième jeunesse. Conduits par les cabinets d'architectes Fabre/Speller (Paris/Clermont-Ferrand), associés au cabinet Baua (Marseille), les travaux ont porté sur l'extérieur et l'intérieur de ce théâtre à l'italienne.
Pour le bâtiment, inscrit à l'inventaire des Monuments historiques, la façade et les statues ont été nettoyées. A l'intérieur, décors, fresques, dorures, peintures, lustrerie et tentures ont été rénovés et non restaurés, ont précisé les architectes, soulignant qu'ils ont insisté sur les zones les plus touchées. La salle historique a, elle, été remodelée avec par exemple la suppression de l'allée centrale pour une meilleure vision des spectateurs. Une deuxième salle de spectacle en sous-sol a été créée. Enfin, la logistique a été également peaufinée: la scène qui était inclinée a été remise à plat et bénéficie d'une vraie fosse pour orchestre, une salle de répétition a été créée et les loges des artistes ont été rendues plus spacieuses.
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