Cet article date de plus de huit ans.

Laurent Mauvigner voit tout son amour porté au théâtre

"Tout mon amour" est le dernier ouvrage de Laurent Mauvignier, écrivain toulousain. Et le Collectif Les Possédés a décidé de le porter sur les planches. Avec la collaboration de l'auteur lui-même, les acteurs et le metteur en scène se sont installés au Théâtre Garonne de Toulouse, et présentent du 23 au 27 octobre la première version de cette pièce tragique.
Article rédigé par franceinfo - Lucas Ottin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Les acteurs en répétition
 (France3/Culturebox)

À la mort de son père, un homme revient dans la maison où il a passé son enfance, près du bois où sa fille a disparu dix ans plus tôt. L'enterrement, les affaires familiales à régler : sa femme et lui veulent faire vite et ne pas s'attarder.
Sauf que leurs souvenirs les attendent, que les morts ne le sont pas pour tout le monde et que, parfois, les disparus resurgissent.

C'est cette ambiance étrange et un peu triste que Laurent Mauvignier et ses complices tentent ici de retranscrire sur scène, par la voix et les mots, le corps et les décors. L'écrivain avoue avoir été troublé par cet exercice, puisque plus habitué à penser ses romans comme tels et non comme des dialogues. C'est pourquoi il a du adapter son style, travaillant de connivence avec les comédiens. 

En surgit un style éclatant, qui d'après le metteur en scène Rodolphe Dana s'apparenterait aux oeuvres de Beckett et Marguerite Duras. De bien glorieuses références, qui espérons-le porteront chance aux Possédés de Toulouse

"Tout mon amour", d'après Laurent Mauvignier
Mise en scène Rodolphe Dana
Jusqu'au 27 octobre
Au Théâtre Garonne de Toulouse

Du 21 novembre au 21 décembre
Au Théâtre de la Colline de Paris

Théâtre Jean Lurçat, le 8 novembre 
La Ferme du Buisson, Noisiel, du 18 au 19 janvier 
Le Salmanazar, Epernay, le 26 mars 
La Scène Watteau, Nogent sur Marne, le 29 mars 
Nouveau Théâtre d’Angers, du 8 au 13 avril 
Théâtre de Nîmes, du 16 au 18 avril 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.