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Chalon dans la rue : moment de grâce sous la pluie avec la Cie Jeanne Simone
C’est le propre du spectacle de rue que d’être soumis aux éléments. Ce vendredi 22 juillet, le public et les artistes de Chalon dans la rue ont pu l’expérimenter. Alors qu’une pluie torrentielle s’abattait sur la cité bourguignonne, les artistes de la Compagnie Jeanne Simone ont poursuivi leur spectacle intitulé "Nous sommes". Le public lui aussi est resté : un très joli moment.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : M.Barate / C.Claveaux / N.Tupinier / L.Feuillebois
Un homme déclame, tout seul sur la place de l'hôtel de ville. "Je suis le silence", "Je suis un vélo qui passe", "Je suis au courant". Face à lui, les spectateurs assis par terre, suivent avec curiosité cet étrange monologue. Un monologue qui se transforme en discussion lorqu’il est rejoint par les autres danseurs et comédiens de la compagnie Jeanne Simone, huit au total, qui eux aussi affirment qui ils sont. "Nous sommes" est l'un des spectacles de rue qui jalonnent la déambulation du public de Chalon dans la rue. Sur le parvis, chacun des artistes de la compagnie bordelaise, effectue une chorégraphie se servant de l’environnement urbain comme d’un décor. Corps qui se contorsionnent, solitaires et uniques parmi la multitude.
Tous les matins pendant la durée du festival (du 20 au 24 juillet), les danseurs investissent l'espace public, lieu de rassemblement, de révolte mais aussi de liesse : le "nous" en opposition au "je".
Un homme déclame, tout seul sur la place de l'hôtel de ville. "Je suis le silence", "Je suis un vélo qui passe", "Je suis au courant". Face à lui, les spectateurs assis par terre, suivent avec curiosité cet étrange monologue. Un monologue qui se transforme en discussion lorqu’il est rejoint par les autres danseurs et comédiens de la compagnie Jeanne Simone, huit au total, qui eux aussi affirment qui ils sont. "Nous sommes" est l'un des spectacles de rue qui jalonnent la déambulation du public de Chalon dans la rue. Sur le parvis, chacun des artistes de la compagnie bordelaise, effectue une chorégraphie se servant de l’environnement urbain comme d’un décor. Corps qui se contorsionnent, solitaires et uniques parmi la multitude.
Tous les matins pendant la durée du festival (du 20 au 24 juillet), les danseurs investissent l'espace public, lieu de rassemblement, de révolte mais aussi de liesse : le "nous" en opposition au "je".
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