Le festival Orbis Pictus anime ses marionnettes à Reims
Créé en 2010 par la compagnie rémoise Pseudonymo, le festival des "formes brèves marionnettiques" qui tient son nom de la première encyclopédie illustrée, propose pour sa 6e édition 18 spectacles de 5 à 30 minutes qui seront joués deux à trois fois par jour dans la cour d'honneur et les salles médiévales du palais archiépiscopal du Tau, qui jouxte la cathédrale de Reims.
"La marionnette contemporaine est une incroyable machine à produire des fictions. C'est un art dans lequel l'image a une importance prépondérante, mais également un art textuel, profondément dramaturgique et un art chorégraphique.C'est ce parcours marionnettique que nous proposons aux spectateurs", a expliqué à l'AFP David Girondin-Moab, co-directeur du festival.
Vendredi soir, en ouverture d'Orbis Pictus, le public est invité à se plonger dans l'univers onirique de la compagnie Pseudonymo qui présente sa dernière création "Squid", une histoire d'amour entre un homme perdu et une créature céphalopode (molusque tentaculaire) gorgée de sensualité.
Ouverture à l'internationale
Autre création à l'affiche, "Capuche" de la marionnettiste Victoria Belen Martinez qui mélange danse, contorsion et manipulation pour décrire l'errance de "L'encapuché", un corps mouvant, malléable et flexible noyé dans un vêtement fantôme.
Le festival s'ouvre à l'international avec les Anglais Davy et Kristin McGuire qui revisitent la tradition du théâtre de papier ou encore le Slovène Matija Solce, déjà présent lors de l'édition précédente, qui présente "Little night tales" où les personnages d'un roman en préparation prennent vie et créent leurs propres histoires.
Une clinique des marionnettes, dédiée au secours d'urgence des figurines articulées, sera également à disposition du public tout au long du week-end.
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