La culture se mobilise : nouvelle "marche" prévue pour le 17 mai
"Nous n'avons toujours pas été entendus: le président de la République, le gouvernement et certains élus locaux, tous à la recherche d'économies, sont prêts, au nom de l'austérité, à brader les politiques culturelles, la fonction publique et la protection sociale", souligne le communiqué.
"Plusieurs municipalités récemment élues, dont celles dirigées par le Front National, envisagent déjà de remettre en cause leurs engagements et financements culturels, ou simplement la liberté de création et de programmation", poursuit la CGT.
La CGT dénonce le "virage à 180 degrés" du ministre du Travail
Plusieurs "marches" ont déjà eu lieu à Paris et en province depuis le 10 février. Parallèlement, des journées spécifiques de mobilisation des intermittents du spectacle, comme celle du 25 avril pendant le Printemps de Bourges, sont organisées pour protester contre les dispositions de la négociation sur l'assurance chômage visant les intermittents.
Par ailleurs, la CGT a annoncé mercredi qu'elle préparait "une nouvelle journée nationale d'action unitaire", dont la date n'a pas été précisée. Le syndicat dénonce un "virage à 180 degrés" du nouveau ministre du Travail François Rebsamen. Ce dernier, qui avait soutenu, lors de la campagne des municipales à Dijon et avant sa nomination la démarche des intermittents, a annoncé le 28 avril dernier sur France Inter qu'il agréerait la convention sur l'assurance chômage.
Les ministres risquent d'être chahutés dans les festivals
"La présence des ministres concernés, en particulier dans les festivals, risque d'être mouvementée", met en garde le syndicat.
Une précédente "marche pour la culture" avait réuni des professionnels contre les coupes budgétaires et les menaces pesant sur le régime des intermittents, à Paris et en région, le 12 mars dernier.
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