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Haguenau, capitale du folklore du monde pour une semaine

58e festival du Houblon à Haguenau. Rien à voir avec un événement dédié à la bière. Placé désormais sous le patronage de la commission française de l'UNESCO, le festival permet à la petite ville alsacienne de devenir pendant six jours la capitale mondiale du folklore. Pour cet opus, les cinq continents sont représentés avec plus de 500 artistes présents.
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Le spectacle de la Bolivie
 (DR)

D'année en année, le festival du Houblon d'Haguenau ne cesse de gagner en notoriété. Déjà distingué pour son travail de promotion de l'Alsace à l'international, la manifestation vient d'être placée sous le patronage de la commission française de l'UNESCO. Une récompense qui concrétise le travail de promotion et de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. 

Reportage France 3 Alsace A. Perreaut / D. Gerner / S. Dillenseger

Haguenau, carrefour culturel du monde

Pour cette 58e édition, cinq continents sont représentés avec la participation de plus de 500 artistes. Le festival est organisé en plusieurs temps forts dont le premier est la déambulation de tous les groupes présents dans les rues de Haguenau. Parmi les troupes qui ont reçu le plus d'encouragements, on retrouve beaucoup de percussionnistes. Quelques-unes viennent d'Afrique, mais aussi du Japon.

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Un festival qui bouge

Preuve du renouvellement constant des groupes folkloriques, le festival accueille pour la première fois une délégation qui vient tout droit du Cap-Vert. Cette petite île africaine de 580 000 habitants possède une culture qui profite d'influences du continent mais aussi portugaises et antillaises. Amelia Pinto, membre de l'orchestre "Alma Kriola et Serenata" apprécie l'accueil qui leur a été réservé. Cet ensemble a la particularité d'être composé de musiciens mais aussi de danseuses, exclusivement des femmes : sur des rythmes toniques, celles-ci miment le rôle des hommes qui partaient travailler sur le continent pendant que leurs compagnes les attendent en dansant. 

L'occasion de se produire sur scène n'est pas la seule motivation des collectifs qui ont rejoint le festival. Pour les Crane Performers d'Ouganda, c'est aussi et surtout le meilleur endroit pour "partager sa culture, ses danses, sa nourriture et profiter de l'échange avec les autres".  

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