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Entre passion et incertitude : le quotidien des intermittents
Alors que la CGT-spectacle et la coordination des intermittents ont lancé un nouvel appel à la grève pour ce jeudi 24 juillet, retour sur le quotidien de ces intermittents que l’une de nos équipes a rencontré à Avignon.
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Reportage : Flore Fenouillet, Aurélien Barège, Samuel Verrier et Dominique Choisy
Emmanuelle est comédienne et danseuse. Elle joue tous les jours avec la compagnie Appel d’Air. Elle a maintenant 15 ans d’expérience et ses revenus oscillent entre 1300 et 2000 euros par mois selon son activité. Autrement dit, elle n’a pas de vision claire sur son avenir d’une année à l’autre et vit comme la plupart des intermittents, un peu au jour le jour.
Dans cette même compagnie, Jérôme est en charge de l’aspect technique du spectacle (lumières, fiches techniques, matériel etc). Lui, n’est payé que pour le travail qu’il effectue Comme tous les membres de cette troupe, il a fait grève au moins une fois.
Si Jérôme redoute la réforme, d’autres, aussi inquiets, ont pourtant choisi de ne pas faire grève. Mais pour eux, comme Christophe par exemple, pour s’en sortir il faut beaucoup travailler
Si Jérôme redoute la réforme, d’autres, aussi inquiets, ont pourtant choisi de ne pas faire grève. Mais pour eux, comme Christophe par exemple, pour s’en sortir il faut beaucoup travailler
Mais grévistes ou pas, la plupart avant ou à la fin des représentations, rappellent aux spectateurs que l’avenir des artistes en France est sans doute menacé.
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