Cet article date de plus de huit ans.
Trisha Brown, trois décennies de danse, au Théâtre National de Chaillot
Publié
Temps de lecture : 2min
Du 15 au 18 octobre, la chorégraphe américaine Trisha Brown (74 ans) est à l'affiche au Théâtre de Chaillot à Paris avec trois pièces qui couvrent vingt-six ans de création. Au même moment, le public peut revoir au Centre national de la danse de Pantin, ses Early Works, imaginées entre 1964 et 1978.
Les trois pièces présentées à Chaillot vont permettre au public de mieux comprendre l'évolution de la danse chez Trisha Brown. "Set and reset" date de 1983, et "You can see us", de 1996. Ces deux pièces ont été réalisées en collaboration avec le peintre et sculpteur Robert Rauschenberg. La première est une parfaite synthèse de son style, certains disent la "pièce historique de" Trisha Brown, à la fois fluide et géométrique. La seconde est un duo où les pas se répètent avec insistance, les deux danseurs ne se touchant et ne se regardant jamais. Deux reprises donc et une création, inédite en France : "L'Amour au théâtre" sur la musique de Jean-Philippe Rameau et de son opéra Hippolyte et Aricie. Une confrontation originale entre danse abstraite et musique baroque, où les danseurs exécutent des mouvements compliqués et athlétiques. Ces trois oeuvres parcourent trois décennies de création. D'où l'intérêt de présenter les Early Works, où la chorégraphe faisaient danser ses interprètes sur les toits et les façades de immeubles de New-York. Ils rappellent la première partie de la carrière de Trisha Brown, durant laquelle elle rejeta toutes les conventions scéniques, abandonnant la musique, l'éclairage, les costumes...et la narration. Seuls comptaient les mouvements du corps. Un dépouillement qui bouleversa alors les codes de la danse.
Les trois pièces présentées à Chaillot vont permettre au public de mieux comprendre l'évolution de la danse chez Trisha Brown. "Set and reset" date de 1983, et "You can see us", de 1996. Ces deux pièces ont été réalisées en collaboration avec le peintre et sculpteur Robert Rauschenberg. La première est une parfaite synthèse de son style, certains disent la "pièce historique de" Trisha Brown, à la fois fluide et géométrique. La seconde est un duo où les pas se répètent avec insistance, les deux danseurs ne se touchant et ne se regardant jamais. Deux reprises donc et une création, inédite en France : "L'Amour au théâtre" sur la musique de Jean-Philippe Rameau et de son opéra Hippolyte et Aricie. Une confrontation originale entre danse abstraite et musique baroque, où les danseurs exécutent des mouvements compliqués et athlétiques. Ces trois oeuvres parcourent trois décennies de création. D'où l'intérêt de présenter les Early Works, où la chorégraphe faisaient danser ses interprètes sur les toits et les façades de immeubles de New-York. Ils rappellent la première partie de la carrière de Trisha Brown, durant laquelle elle rejeta toutes les conventions scéniques, abandonnant la musique, l'éclairage, les costumes...et la narration. Seuls comptaient les mouvements du corps. Un dépouillement qui bouleversa alors les codes de la danse.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.