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La 28e édition de Suresnes Cités Danse met le cap sur l'Afrique

Depuis presque 30 ans, Suresnes Cités Danse explore la richesse illimitée des danses urbaines. En 2020, le festival  élargit son horizon vers l'Afrique et ses traditions.

Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les danseuses et danseurs de "Telles Quelles / Tels Quels" de Bouziane Bouteldja. (Gilles Rondot)

Un voyage à travers le hip-hop et ses racines. Pendant quatre week-ends du 11 janvier au 2 février 2020, Suresnes Cités Danse embarque le public pour une exploration artistique et ethnographique des danses urbaines.

Légèrement en avance sur Africa 2020, l'année de l'Afrique qui débutera en juin, le festival - qui a exceptionnellment déménagé cette année à Rueil-Malmaison pour cause de travaux - a lui aussi mis le cap sur le grand continent.

Suresnes Cités Danse
Suresnes Cités Danse Suresnes Cités Danse

Hommage aux danses traditionnelles des Comores

Lors de la soirée d'ouverture ce samedi 11 janvier, ce sont deux aspects de cette culture foisonnante et palpitante de vie qui sont mis à l'honneur.

Dans Wassiba, le Commorien Salim Mzé Hamadi Moissi et la compagnie Tché-Za rendent hommage aux danses traditionnelles de leur pays. Le wadaha notamment, généralement dansé par des femmes qui imitent le rituel de préparation du repas est ici réinterprété par une troupe de sept danseurs exclusivement masculins. Une redistribution des rôles qui est l'essence même du travail du chorégraphe.

Ce qui m'anime, c'est le partage. Et le hip-hop, c'est ça : c'est le fait d'être là, on pile ensemble (le manioc ou le taro ndlr), on sue ensemble.

Le chorégraphe comorien Salim Mzé Hamadi Moissi

à France 3 Ile-de-France

Une danseuse marocaine incarne cette année l'image du festival

L'égalité homme-femme, c'est aussi le thème choisi par le breaker français Bouziane Bouteldja pour sa nouvelle création Telles Quelles / Tels Quels.

Sur fond de musique traditionnelle marocaine, danseuses et danseurs évoluent ensemble, comme pour braver les interdits qui pèsent encore sur la plupart des pays du monde arabo-musulman."On a fait de gros efforts pour que la société nous accepte en tant que femmes, en tant que danseuses", explique Zineb Boujema. 

Des efforts qui n'ont pas laissé Suresnes Cités Danse indifférent : la jeune danseuse marocaine a en effet été choisie pour incarner l'image du festival cette année. 

La danseuse marocaine Zineb Boujema à l'affiche de la 28e édition de Surenes Cités Danse. (Julien Benhamou / Adeline Goyet)

Suresnes Cités Danse, jusqu'au 2 février au théâtre André-Malraux de Rueil-Malmaison.

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