Break dance : la danse de rue fait son entrée aux Jeux Olympiques de Paris 2024
Le gymnase de Mejannes le Clap, dans le Gard, vibre au son des DJ, breakers b-boys et b-girls. Le centre sportif est désormais agréé pour faire passer des compétitions. Objectif : dénicher le prochain champion aux Jeux Olympiques Paris 2024, le 9 et 10 août à la Concorde. Place aux qualifications, dans une ambiance électrique !
Venu de Grèce, de Belgique ou du Venezuela, des danseurs de renommée mondiale viennent s'affronter. Parmi eux, Yassif, l'enfant du pays qui a grandi dans la région de Nîmes et joue à domicile. Confiant malgré ses blessures, il affirme : "J'ai vraiment envie de danser, donc je vais donner le meilleur de moi-même." Si l'essentiel est de participer pour lui, pour d'autres, l'enjeu est encore plus grand : la sélection pour les jeux olympiques. Le breakdance fait son entrée aux JO cette année, et l'un de ces danseurs pourrait bien devenir le premier médaillé olympique de cette discipline.
Un art enfin reconnu des sports
Des acrobaties, des chorégraphies au sol, DJ, MC et battles font l’univers du breakdance. Cette danse qui a vu le jour aux États-Unis dans les années 1970, puise son enracinement dans les bouillantes fêtes de quartier du Bronx, temple de la culture hip-hop. Dès les années 1990, des compétitions internationales ont vu le jour aux quatre coins du globe. Avant d'arriver en France, la discipline avait marqué les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Buenos Aires en 2018, mais c’est lors des Jeux de Paris 2024 que le breakdance fera son entrée officielle dans le monde olympique.
La compétition de breaking comprendra deux épreuves distinctes, masculine et féminine. Chaque épreuve pousse sur la scène 16 b-boys et 16 b-girls qui se livrent à des battles 1 contre 1. Le Breaking rejoindra les rangs des sports additionnels aux côtés du surf, du skateboard et de l'escalade. Les épreuves auront lieu les 9 et 10 août, sur l'espace urbain de la Concorde.
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