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Bérénice Bejo se met à nu dans les "Trois sacres" du chorégraphe Sylvain Groud
On la connaissait actrice de cinéma, comédienne de théâtre, on la découvre danseuse. Bérénice Bejo est actuellement en tournée avec le danseur et chorégraphe Sylvain Groud dans une adaptation du "Sacre du printemps" d’Igor Stravinsky. "Trois sacres" est à l’affiche du Centquatre à Paris jusqu’au 9 avril. Rencontre avec les deux artistes.
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Interview réalisée par Jean-Laurent Serra pour France 3 Paris-Île-de-France
Bérénice Bejo sait prendre des risques, et en général, c’est plutôt payant. Après "The Artist", film muet qui lui a apporté un succès planétaire, la comédienne a enchaîné les rôles forts dont celui de Marie, femme tiraillée entre deux hommes dans "Le passé" d’Asghar Farhadi, un rôle qui lui a valu le prix d’interprétation féminine à Cannes en 2013. Aujourd’hui, la lumineuse quadragénaire s’essaie à la danse auprès du chorégraphe Sylvain Groud.
Inspirée du "Sacre du Printemps" de Stravinsky, l’œuvre mélange avec subtilité la comédie, la musique et la danse. "Ne vous attendez pas à me voir danser comme Aurélie Dupont", prévient en riant Bérénice Bejo. C’est avec beaucoup d’humilité que l’actrice a accepté de se plier aux codes de la danse contemporaine. Un aspect "brut" qui a séduit le chorégraphe.
Leur joute amoureuse et artistique est à découvrir au Centquatre, à Paris, jusqu’au 9 avril (dans le cadre du festival Séquence Danse), au Havre les 25 et 26 avril et le 27 avril à Saint-Etienne du Rouvray.
Bérénice Bejo sait prendre des risques, et en général, c’est plutôt payant. Après "The Artist", film muet qui lui a apporté un succès planétaire, la comédienne a enchaîné les rôles forts dont celui de Marie, femme tiraillée entre deux hommes dans "Le passé" d’Asghar Farhadi, un rôle qui lui a valu le prix d’interprétation féminine à Cannes en 2013. Aujourd’hui, la lumineuse quadragénaire s’essaie à la danse auprès du chorégraphe Sylvain Groud.
Un projet vieux de six ans
La rencontre a eu lieu il y a 6 ans sur le tournage de "The Artist" dans lequel Sylvain Groud devait réaliser une scène dansée, finalement coupée au montage. Un rendez-vous manqué que les deux artistes s’étaient juré de reprogrammer dès que possible. Ce fut chose faite en octobre dernier avec la création au Théâtre Sénart (Seine-et-Marne) des "Trois Sacres".Inspirée du "Sacre du Printemps" de Stravinsky, l’œuvre mélange avec subtilité la comédie, la musique et la danse. "Ne vous attendez pas à me voir danser comme Aurélie Dupont", prévient en riant Bérénice Bejo. C’est avec beaucoup d’humilité que l’actrice a accepté de se plier aux codes de la danse contemporaine. Un aspect "brut" qui a séduit le chorégraphe.
Leur joute amoureuse et artistique est à découvrir au Centquatre, à Paris, jusqu’au 9 avril (dans le cadre du festival Séquence Danse), au Havre les 25 et 26 avril et le 27 avril à Saint-Etienne du Rouvray.
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