"The Blue Boy", histoire d'une peinture devenue icône nationale au Royaume-Uni
"The Blue Boy" est devenu au fil de temps l'un des tableaux les plus célèbres d'Angleterre. Peinte en 1770 siècle par Thomas Gainsborough, la toile a passé un siècle à l'étranger, avant de retrouver une place de choix dans la National Gallery et dans le cœur des Anglais. Récit.
À Londres (Royaume-Uni), le Blue Boy est une icône nationale. Pourquoi la toile est-elle la plus célèbre de Grande-Bretagne ? Tout de bleu vêtu et la main sur la hanche, le jeune inconnu a l'assurance d'un monarque. La toile, peinte par le Britannique Thomas Gainsborough en 1770, s'inspire des portraits de la famille royale. Mais à la place des couleurs chaudes, le peintre a mis en valeur un bleu aux nuances irisées, le bleu de Prusse.
De retour au pays
À l'époque, il fait sensation. "Ça ne se faisait pas d'utiliser le bleu, ou même une couleur froide en tant que principale, dans une œuvre d'art. Je pense que le bleu mis en avant comme ça, a vraiment fait une très grosse impression", explique Christine Riding, conservatrice à la National Gallery.
En 1922, un événement inattendu vient renforcer l'attachement des Britanniques : Blue Boy est vendu à un milliardaire américain. Il devient le tableau le plus cher du monde, et son départ aux États-Unis est vécu comme un drame national. Un siècle plus tard, il est revenu au pays, pour une exposition qui a révélé l'un de ses secrets : une radiographie laisse deviner la silhouette d'un chien près du Blue Boy, lequel a été recouvert par le peinte.
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