Philippe Starck revisite La Alhondiga de Bilbao
"Je pense que c'est l'une des réalisations dont je serais le plus fier de toute ma vie". A 60 ans,
n'en finit pas de surprendre, d'amuser ou d'agacer. Il y a quelques temps de cela, le créateur de la chaise, de presse-agrume, de tabouret (tous devenus "objets cultes") déclarait que le design ne servait à rien et qu'il arrêterait de créer des objets à l'âge de 50 ans. Mais en janvier 2010, on le retrouvait élu Créateur de l'année du Salon Maison et Objet à Paris. Cela n'empêche pas notre homme d'avoir la ferme volonté de reprendre "le programme d'abandon" : "J'ai aujourd'hui des choses à transmettre. A l'avenir, je ne serai quasiment plus un architecte et un décorateur, moins un designer et plus un créateur de concepts". Et Bilbao dans tout ça ? "Mon bâtiment exalte la philosophie de la pauvreté, l'intelligence de la construction. Contrairement au Guggenheim qui se trouve à 500 mètres de là, il n'y a aucun geste architectural... Il me semble urgent de revenir à une architecture de pur service, qui laisse la place aux humains". Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, ce qui est sûr avec Philippe Starck, c'est qu'avec lui, on ne s'ennuie pas !
A voir aussi sur Culturebox :
- "Vitra : le design par excellence"
- "Blandine Dubos et Philippe Hérault deux créateurs basques fans de plexigas"
- "Le design s'installe au Musée des Arts décoratifs de Bordeaux"
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.