Pétanque, "Fort Boyard" et harcèlement téléphonique... les multiples facettes de "La Boule"
Yves Marchesseau, le comédien qui incarnait le sonneur de gong dans l'émission de France 2, est mort.
Yves Marchesseau, le comédien qui incarnait "La Boule" dans "Fort Boyard", est mort dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 septembre. Agé de 62 ans, celui qui sonnait le gong dans l'émission de France 2, souffrait depuis plusieurs mois d'un cancer de l'œsophage. Il n'avait pas rempilé l'été dernier, après 20 ans de service.
Francetv info revient en quelques faits marquants sur sa carrière.
Il a vendu des boules de pétanque
Avant de devenir "La Boule", Yves Marchesseau a exercé plusieurs métiers, dont celui de cariste dans une usine de métallurgie, rapporte Le Point. Mais c'est une autre profession qui lui donne son surnom, explique France Bleu La Rochelle : il a vendu des boules de pétanque pour la société Obut.
Il a pris "une revanche sur la vie" avec "Fort Boyard"
La carrière télévisée de "La Boule" a commencé par une petite annonce, raconte sa fille, à France Bleu La Rochelle. En 1994, le jeu "Fort Boyard" cherche "un homme gros". "Ma mère a dit à mon père en plaisantant : 'Gros comme t'es, tu serais pris.' Mon père a dit : 'Chiche, je me présente', et il a été pris", se souvient Stéphanie Marchesseau.
Un tournant important dans la vie de "La Boule". "Mon père était chauve quand il était petit, un problème de naissance, suite à une maladie. Il en a beaucoup souffert, les enfants le battaient, il était très malheureux", a encore expliqué sa fille. La semaine dernière, lorsque "La Boule" a su qu'il allait mourir, "il a dit que 'Fort Boyard' était une revanche sur la vie, car le fait d'être 'gros' et 'chauve' lui a permis d'avoir ce rôle et lui a donné plus de 20 ans de bonheur", a-t-elle précisé.
Il a été condamné pour harcèlement téléphonique
L'acteur, geôlier dans l'émission de France 2, a eu maille à partir avec la justice. En 2014, il a été condamné à six mois d'emprisonnement avec sursis pour harcèlement téléphonique, rapporte La Nouvelle République. Sa victime, une amie dont il était amoureux, qu'il a appelée, de jour comme de nuit, à 500 reprises en décembre 2011. Il a également dégradé le portillon de son domicile. Toujours selon le quotidien, il se serait agi de sa quatrième condamnation.
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