Cet article date de plus de cinq ans.

Une première sépulture découverte à Joya de Ceren, la "Pompéi" maya du Salvador

Une sépulture, la première du genre, a été découverte dans la "Pompéi maya" à Joya de Ceren (Salvador), une ville ensevelie par une éruption volcanique il y a plus de 1.400 ans, a annoncé jeudi le ministre salvadorien de la culture.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Site de Joya de Ceren, Salvador, en 2011
 (Site de Joya de Ceren, Salvador, en 2011)

Des ossements humains, en mauvais état, ont été découverts début novembre, enterrés avec un couteau d'obsidienne, dans ce site archéologique classé au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco et situé à environ 35 km au nord de la capitale San Salvador. La personne enterrée "habitait sans doute la ville et a été tuée par l'éruption" du volcan Loma Caldera, selon l'archéologue Michelle Toledo.

Première découverte, en plus de 40 ans de fouilles sur le site, d'une sépulture 

"Nous pensons que cette sépulture date de l'époque classique tardive (600-900 ans ap. JC) car il y a dans la fosse de la TBJ", de la terre blanche jeune, issue de l'éruption de 535 ap. JC, a indiqué l'archéologue. Cette éruption cataclysmique du volcan Loma Caldera a détruit les localités maya alentour et est à l'origine de la formation du lac d'Ilopango, d'une superficie d'un peu plus de 50 km2. C'est la première fois, en plus de 40 ans de fouilles, qu'une sépulture est découverte sur le site.

"Les excavations vont être étendues" jusqu'en décembre autour du lieu de la découverte, a indiqué Mme Toledo. L'ensevelissement de Joya de Ceren par les cendres de l'éruption a permis de conserver les structures de la ville et de connaître le mode de vie dans la localité maya, notamment les rites, l'agriculture, le commerce, l'administration et les habitudes alimentaires. Des caractéristiques qui la font comparer à Pompéi, ensevelie par une nuée ardente du Vésuve en 79 av. JC.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.