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Rencontre avec Sediba, mi-homme, mi-singe
Il est actuellement présenté au muséum de Toulouse dans une exposition consacrée au paléolithique inférieur. Mais pourquoi Sediba est-il si important ?
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Reportage: Luc Truffert, Jean-Pierre Jauze et Marie-Pierre Duvivier
Les ossements de Sediba n’ont été découverts qu’en 2008 dans une grotte en Afrique du Sud par un jeune garçon de neuf ans, Matthew Berger, fils du paléonthologue Lee Berger. C’est à dire qu’il est le dernier homme préhistorique connu à ce jour.
Les analyses du crâne et du reste du squelette permettent de conclure qu’il possède un cerveau à volume réduit (420 cm3), des épaules proches de celles des singes et des bras qui lui permettaient de grimper aux arbres. Sa main doté d’un pouce opposable le rend apte à façonner des outils. Son large bassin remet en cause la théorie selon laquelle l'élargissement du bassin est une adaptation pour faciliter l’accouchement de bébés à gros cerveau. Enfin, la cheville de la femelle semble "moderne" aux yeux des spécialistes.
On sait qu’il appartient au genre des australopithèques, son "surnom" de Sediba vient du sesotho, une langue bantoue qui signifie puits ou source. Cette découverte récente a amené les scientifiques à lui trouver une place dans l’arbre généalogique de l’Homme. Sediba se retrouve donc à mi-chemin entre singe et Homme (Homo), famille à laquelle il ne semble pas encore appartenir mais qui, par ses descendants, permettra de continuer la grande chaîne de l’espèce humaine.
Les analyses du crâne et du reste du squelette permettent de conclure qu’il possède un cerveau à volume réduit (420 cm3), des épaules proches de celles des singes et des bras qui lui permettaient de grimper aux arbres. Sa main doté d’un pouce opposable le rend apte à façonner des outils. Son large bassin remet en cause la théorie selon laquelle l'élargissement du bassin est une adaptation pour faciliter l’accouchement de bébés à gros cerveau. Enfin, la cheville de la femelle semble "moderne" aux yeux des spécialistes.
On sait qu’il appartient au genre des australopithèques, son "surnom" de Sediba vient du sesotho, une langue bantoue qui signifie puits ou source. Cette découverte récente a amené les scientifiques à lui trouver une place dans l’arbre généalogique de l’Homme. Sediba se retrouve donc à mi-chemin entre singe et Homme (Homo), famille à laquelle il ne semble pas encore appartenir mais qui, par ses descendants, permettra de continuer la grande chaîne de l’espèce humaine.
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Museum de Toulouse
Jusqu'au 30 mars 2014
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