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Patrimoine : la cathédrale de Strasbourg souhaite en finir avec les tagueurs

Publié Mis à jour
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Strasbourg : la cathédrale souhaite en finir avec les tagueurs
Article rédigé par France 3 - France 3 Alsace, C. Feix, V. Roy, M. Kelhetter
France Télévisions
Les murs de la cathédrale de Strasbourg apparaissent chaque jour de nouveaux graffitis. Ces tags sont un véritable fléau pour la préservation du patrimoine, et la fondation de l'œuvre Notre-Dame compte bien s’en débarrasser.

La cathédrale de Strasbourg (Bas-Rhin) a plus de 1 000 ans. Son imposante flèche de 40 mètres de haut est visible de presque toute la ville. La tentation pour les visiteurs d’y laisser une marque est grande depuis toujours. Les plus vieux graffitis sur les pierres du monument dateraient du XVe siècle. Même Voltaire ou Goethe ont fait graver leurs noms. “Je n’y vois aucun intérêt artistique”, commente toutefois une femme.

Un livre virtuel pour signer sur les murs de la cathédrale

D’autres tags sont un fléau pour l’équipe du préservation, surtout dans la montée vers la plateforme. “Notre but c’est de préserver les matériaux. Avec une encre, vous allez modifier le matériau. (...) Cela peut avoir plein d’incidences que les gens ne mesurent pas”, explique Mathieu Baud, responsable de l'atelier de conservation. Pour satisfaire les tagueurs, la fondation de l'œuvre Notre-Dame a mis en place un livre d’or virtuel permettant d’écrire le message que l’on souhaite sur les murs de la cathédrale, sans pour autant les abîmer. 

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