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"Pass patrimoine" ou "passion monuments" : quel pass culture choisir ?

Deux formules d'abonnement illimité viennent d'être lancées en France. Mais faute d'accord entre leurs promoteurs, les deux pass se font concurrence.

Article rédigé par Anne Chépeau - Édité par Faustine Mauerhan
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le Mont-Saint-Michel est accessible avec le pass "Passion monuments" du centre des monuments nationaux, mais pas avec le "pass patrimoine" de la fondation du patrimoine. (JOEL SAGET / AFP)

D'un côté le "pass patrimoine" lancé fin septembre par la Fondation du patrimoine. De l'autre "passion monument", petit nouveau mis en ligne par le Centre des monuments nationaux. Lequel permet quoi ? franceinfo a comparé.

400 monuments, sites et parcs en France et en Belgique grâce au "pass patrimoine"

Stéphane Bern en rêvait, la Fondation du patrimoine l'a fait. Le "pass patrimoine", cher donc à l'animateur de télé, permet depuis le 16 octobre, d'accéder à près de 400 monuments, sites et parcs en France et en Belgique, selon la présentation. Le tout pour 79 euros à l'unité et 149 euros formule duo. En 2020, un pass Famille viendra compléter l'offre, précise encore la Fondation du patrimoine. Tous serviront aussi de "coupe-file".

À noter quand même, la présence dans la liste de certains lieux qui sont de toute façon habituellement gratuits. Inutile en revanche d'espérer visiter l'Arc de triomphe, le Panthéon, le Mont-Saint-Michel et tous les sites gérés par le Centre des monuments de France, le concurrent justement.

80 monuments grâce à "passion monuments"

Ce dernier, le pass "passion monuments", mis en vente en octobre également, promet de rendre accessible 80 sites partout en France. "Du nord au sud, d'est en ouest, de la préhistoire au patrimoine du XXe siècle, découvrez le réseau du Centre des monuments nationaux", indique le site internet. Formule unique ici, à 45 euros pour une année de visites.

C'est donc "aux visiteurs de faire leur choix entre les différents outils qui leur sont offerts", résume Philippe Bélaval, président du centre des monuments nationaux. "Chacun développe son activité. Il n'y a pas […] de volonté d'hégémonisme", se défend-il.

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