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Paris : un cambrioleur tronçonne une défense de l'éléphante de Louis XIV
Un jeune homme a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi après avoir tenté de dérober au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, à l'aide d'une tronçonneuse, les défenses d'une éléphante ayant appartenu à Louis XIV. D'abord placé en garde-à-vue, il a dû être hospitalisé car il est mal retombé sur ses pieds lors de sa fuite.
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Une source policière, confirmant une information du Parisien, avait auparavant dit que le voleur, âgé de 20 ans, avait sectionné une défense d'un éléphant à la tronçonneuse et avait pris la fuite avec l'objet du délit, avant d'être arrêté par la brigade anti-criminalité (BAC) dans une rue voisine du Muséum, dans le Ve arrondissement de Paris. Selon la même source policière, c'est le bruit de la tronçonneuse qui aurait donné l'alerte.
Reportage de France 2 : N. Bertrand, N. Metauer, M. Olico La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a annoncé dans un communiqué que cet individu s'était "introduit par effraction dans la Galerie d'Anatomie comparée de paléontologie du Muséum d'Histoire naturelle" et avait "tenté de dérober les défenses de l'éléphant de Louis XIV".
"Les dispositifs de sécurité ont correctement fonctionné, évitant ainsi ce vol", constate la ministre dans son communiqué, tout en déplorant "la dégradation de ce spécimen de grande valeur historique et scientifique". Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, ministère de tutelle du Muséum, "apportera son concours" aux équipes du musée pour "étudier les conditions de sa restauration", ajoute le texte.
Reportage de France 2 : N. Bertrand, N. Metauer, M. Olico La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a annoncé dans un communiqué que cet individu s'était "introduit par effraction dans la Galerie d'Anatomie comparée de paléontologie du Muséum d'Histoire naturelle" et avait "tenté de dérober les défenses de l'éléphant de Louis XIV".
"Les dispositifs de sécurité ont correctement fonctionné, évitant ainsi ce vol", constate la ministre dans son communiqué, tout en déplorant "la dégradation de ce spécimen de grande valeur historique et scientifique". Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, ministère de tutelle du Muséum, "apportera son concours" aux équipes du musée pour "étudier les conditions de sa restauration", ajoute le texte.
Selon une source au ministère, le cambrioleur n'est pas parvenu à sectionner entièrement la défense, ayant été stoppé dans son entreprise par le système d'alarme du Muséum et l'intervention de ses équipes de sécurité, puis de la police. Le cambrioleur a été placé en garde à vue et une enquête confiée aux policiers de la sûreté parisienne.
L'animal, actuellement à l'état de squelette, avait été offert à Louis XIV par le roi du Portugal en 1668. Il a vécu jusqu'en 1681 à la ménagerie de Versailles. La valeur du bien convoité est celle de l'ivoire. "La valeur historique est un peu plus importante, mais pas mesurable", a déclaré à la presse Jacques Cuisin, en charge de la coordination des ateliers de préparation et restauration du Muséum.
Selon lui, les défenses de l'animal ne sont pas d'origine mais auraient été rapportées sur l'éléphante et dateraient du XIXe siècle. "Le crâne est en excellent état, ce qui va permettre une restauration assez facile", a estimé M. Cuisin.
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