Cet article date de plus de dix ans.

Le Tacheles, ex-squat emblématique de Berlin, vendu pour 150 millions d'euros

Le Tacheles, ex-squat d'artistes emblématique du Berlin bohème et désargenté, évacué en 2012, a été vendu par son propriétaire pour 150 millions d'euros à un fonds d'investissement, ont rapporté les médias allemands.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La façade extérieure du Tacheles, dans le quartier du Mitte à Berlin.
 (ROBERT SCHLESINGER/DPA/MAXPPP)

Propriétaire du site depuis 1998, le groupe allemand Jagdfeld, spécialisé dans l'immobilier de luxe, a vendu cet imposant bâtiment de cinq étages au fonds Perella Weinberg Partners, basé à New York, selon ces mêmes sources.

Rénovation

"Nous nous réjouissons de tirer ce site de son sommeil" tout autant que de "créer un nouveau pôle d'attraction" dans le quartier de Mitte, coeur touristique de l'ancien Berlin-Est, a indiqué Léon Bressler, porte-parole de Perella Weinberg Partners, cité dans le Berliner Zeitung. L'immeuble, qui sera rénové, devrait accueillir des appartements ainsi que des magasins. Une activité culturelle y est également prévue.

L'âge d'or du Tacheles, centre culturel et attraction touristique

La cage d'escalier principale du Tacheles, à Berlin.
 (DESEO / PHOTONONSTOP)
Occupé à partir du 13 février 1990, le Tacheles était l'un des derniers squats de Berlin qui avaient fleuri après la chute du Mur, en 1989. Il avait été contraint à la fermeture en septembre 2012. Bâtiment de 1.250 m2, dernier vestige d'une vaste galerie commerciale en béton construite en 1909 et partiellement rasée, il était alors occupé par plusieurs dizaines d'artistes répartis dans différents ateliers.

L'immeuble, qui disposait d'ateliers d'artistes, de plusieurs vastes galeries, d'un cinéma, d'un restaurant et d'un bar, le "Zapata", était devenu une véritable attraction touristique attirant chaque année environ 400.000 visiteurs du monde entier.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.