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Le musée de la Grande Guerre de Meaux joue la carte des réseaux sociaux !
C'est une expérience interactive originale que propose le Musée de la Grande Guerre à Meaux : suivre via Facebook le sort d'un enseignant qui écrit chaque jour à sa femme son expérience du conflit, comme si l'internaute le suivait en direct.
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" On est reparti à l'arrière. On est une dizaine dans une ferme aux abords d'un petit bois. La guerre l'a épargnée. Germain nous prépare du vin chaud, une recette à lui. C'est très bizarre ce calme. Le canon, on ne l'entend plus qu'au loin. "
"On n'a pas eu le temps de pleurer longtemps Bourrelier. Les Boches nous sont tombés dessus. Ca tire partout. Le 77 et ke 75 qui se répondent. On dirait un volcan qui crève. Et nous en plein dedans."
"Ils ont attaqué en pleine nuit. Toute une compagnie qui nous est tombée dessus en hurlant. On s'est mis à tirer au milieu des ténèbres, le Lebel à l'épaule, à recharger comme le feraient des machines."
Léon Vivien raconte, jour après jour, sur son mur Facebook. Sa femme l'interpelle, s'inquiète, ses amis l'interrogent. Voici la Grande Guerre comme si vous y étiez, racontée par un acteur virtuel du conflit, un enseignant envoyé à la guerre. C'est le biais original choisi par le musée pour raconter aux jeunes et moins jeunes ce pan de notre histoire.
Le reportage de Farid Benbekai, Daniel Petitcueno, et Roma Carles :
"On n'a pas eu le temps de pleurer longtemps Bourrelier. Les Boches nous sont tombés dessus. Ca tire partout. Le 77 et ke 75 qui se répondent. On dirait un volcan qui crève. Et nous en plein dedans."
"Ils ont attaqué en pleine nuit. Toute une compagnie qui nous est tombée dessus en hurlant. On s'est mis à tirer au milieu des ténèbres, le Lebel à l'épaule, à recharger comme le feraient des machines."
Léon Vivien raconte, jour après jour, sur son mur Facebook. Sa femme l'interpelle, s'inquiète, ses amis l'interrogent. Voici la Grande Guerre comme si vous y étiez, racontée par un acteur virtuel du conflit, un enseignant envoyé à la guerre. C'est le biais original choisi par le musée pour raconter aux jeunes et moins jeunes ce pan de notre histoire.
Le reportage de Farid Benbekai, Daniel Petitcueno, et Roma Carles :
Le récit est à suivre en "temps réel" jusqu'au 17 mai 2013.
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