La vente des meubles de Giscard d'Estaing fait un carton : reportages
La vente exceptionnelle a attiré samedi environ 600 personnes, selon un journaliste de l'AFP. Presque tous les lots ont trouvé preneur. Durant les enchères, les participants avaient pris place sous un chapiteau dans le jardin du château, resté ouvert aux visites, et où se trouvaient les pièces mises en vente.
Avant la vente, une petite visite du château (images Serge Cimino)...
Les mises à prix des quelque 403 lots allaient de 30 euros pour une modeste table de chevet à 18.000 euros pour deux globes (terrestre et céleste) datés de 1848.
Jour de vente. Reportage E. Pritent, T. Simonet
Soazig et Emmanuel, venus de Bretagne, ont expliqué à l'AFP avoir préparé la vente grâce au catalogue où ils ont repéré "un secrétaire, une commode et des tableaux". Daniel Possamaï, lui, a fait le trajet depuis Vichy, dans l'Allier: "Je suis venu en curieux, comme on dit, car j'ai des goûts de maître mais des revenus de valet." Beaucoup d'autres visiteurs ont fait le déplacement par simple curiosité.
Daniel Possamaï, de Vichy, dans l'Allier, a confessé à l'AFP avoir "des goûts de maître mais des revenus de valet", face aux assiettes à 150 euros pièce ou au lot de candélabres à 200 euros.
L'ancien Président voudrait vendre son château
À 86 ans, "VGE" essaye de vendre son château, d'origine médiévale, depuis des années. Son père, Edmond Giscard d'Estaing, avait acheté la bâtisse en 1933 et avait acheté la plus grande partie des meubles, avec un goût particulier pour le style Empire.
Tous les objets trop personnels, tels que les photos de l'ancien président et de sa famille, ont été retirés du château. Les douze chambres sont meublées de lits d'époque Louis XVI et Empire.
Valéry Giscard d'Estaing souhaite utiliser le produit de la vente à la constitution d'une fondation qui porterait son nom dans son autre château, le château d'Estaing, en Aveyron, acquis en 2005, et qu'il habite en alternance avec son appartement parisien.
Le commissaire-priseur Claude Aguttes, Auvergnat d'origine, a souligné à l'ouverture des enchères que le catalogue de la vente, qui expose les objets en situation sur une centaine de pages, "dans 50 ans, 100 ans, montrera comment était la maison d'un président de la République au XXe siècle. C'est quelque chose qui va rester."
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